[Cours] La chaîne cinématique

Former des apprenants conducteurs par des actions individuelles et collectives, dans le respect des cadres réglementaires en vigueur

Les thèmes présent ne ce substitue pas à vos recherches et mise en forme de vos cours.
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V-X
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La chaîne cinématique

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La chaîne cinématique est l’ensemble des organes du véhicule permettant le mouvement de celui-ci.

La chaîne cinématique est composé des éléments suivants :
  • Le moteur ;
  • L’embrayage ;
  • La boite de vitesse ;
  • Le pont ;
  • Les arbres de roues.
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Note
Exemple :
Le vélo

Question : Comment fonctionne le vélo :roll:

Les pièces qui servent à la mise en mouvement du vélo :

Le cycliste ➜ Pédales ➜ Pédalier ➜ Chaine ➜ Pignon ➜ Roue arrière
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Le rôle des différents éléments :
  • Le moteur : transforme l’énergie calorifique en énergie mécanique; cette dernière entraîne les roues.
  • L’embrayage : permet une mise en mouvement progressive de l’énergie moteur vers les roues motrices par l’intermédiaire de la boîte de vitesse. Autrement dit il permet la mise en mouvement progressive du véhicule. Il permet également de couper le mouvement entre le moteur et les roues motrices.
  • La boîte de vitesse : sert à vaincre le couple résistant (poids, charge…)pour l’adapter au couple roulant(inertie).Elle permet de déplacer la voiture à des allures différentes en maintenant le moteur à son meilleur régime.
  • L’arbre de transmission : transmet le mouvement du moteur aux roues. (mouvement longitudinale)
  • Le pont : (renvoi d’angle) permet de transformer le mouvement longitudinal en mouvement transversal vers les roues.
  • Les demi arbres de roues : transmettent le mouvement aux roues.



Un peu d'histoire :

L’Histoire de l’Automobile - Historique et marques
"Ceux qui échouent trouvent des excuses, ceux qui réussissent trouvent les moyens
Quand un homme a faim, mieux vaut lui apprendre à pêcher que de lui donner un poisson.
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La chaîne cinématique

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Les moteurs
Pour assurer le déplacement des différents modes de locomotion il faut une force, le voilier utilise celle du vent, la charrette celle du cheval et l’auto celle du moteur.

Un moteur thermique transforme l’énergie chimique d’un carburant en énergie calorifique puis en énergie mécanique nécessaire pour assurer le déplacement d’un véhicule.

Ils existent différents types de moteurs :
  • Les moteur diesel ;
  • Les moteurs à essence ;
  • Les moteurs à gaz ;
  • Le moteur hybride
  • Le moteur hybride rechargeable
  • Le moteur électriques.

Son rôle
Transformer de l’énergie (fossile ou électrique) en énergie mécanique (mouvement).

► Rendement des meilleurs moteurs thermiques : environ 40 %
► Rendement des meilleurs moteurs électriques : environ 80 %


Il existe différentes architecture de moteurs :

L'architecture des moteurs à piston définit, entre autres, la position des cylindres. Lorsqu'un moteur ne comporte qu'un seul piston et un seul cylindre, il est qualifié de monocylindre.

  • Le moteur avec cylindres en ligne est le type de moteur automobile le plus répandu. Il comporte une seule ligne de cylindres, disposés d’un seul côté du vilebrequin.
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  • Le moteur à plat, comme son nom l’indique, est totalement plat : les pistons se trouvent sur un seul plan, en général horizontal. Les cylindres sont toujours en nombre pair et sont situés de chaque côté du vilebrequin.
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  • Les moteurs en configuration « V » sont ainsi nommés pour leur particularité : ils ont une forme en « V ». Ils sont disposés en deux rangés de plusieurs cylindres. Pour un V8 il s’agira de deux rangées de quatre cylindres, pour un V6 deux rangées de 3 cylindres, pour un V12 deux rangées de 6 cylindres et ainsi de suite… Ces cylindres qui fonctionnent en alternance sont placés au-dessus du vilebrequin. Les cylindres sont alignés en deux rangs décalés d'un certain angle (de 15 à 135°).
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  • Les moteurs en « W » sont identiques et fonctionnent comme les modèles « V », à la différence qu’ils sont doublés. Les cylindres seront alignés en quinconce. Ce type de moteur est principalement utilisé dans l’aviation ou les voitures haut de gamme.
Les cylindres en configuration « W » peuvent se présenter de deux manières :
  • Disposés en double V « accolé » : 3 rangées de cylindres, chaque cylindre est décalé par rapport à l'autre d'un certain angle. Par exemple : angle du 1er par rapport au 2e : 15° ; angle du 3e par rapport au 1er : 30°. Appelé aussi moteur « en éventail ».
  • Disposés en double V « séparé » : 4 rangées de cylindres, les cylindres des deux lignes sont eux-mêmes disposés en quinconce, permettant de diminuer un peu la longueur du bloc.
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Il y a deux types de moteurs à :
  • 2 Temps
  • 4 Temps.
  • Le cycle (moteur) 2 temps
    Dans un moteur 2 temps l'huile, l'air et le carburant sont mélangés. C’est pourquoi lorsque l’on parle de carburant pour les moteurs 2 temps on parle en réalité de mélange (huile + carburant). Le piston fait accomplir un seul tour au vilebrequin pour accomplir un cycle complet. Les bougies d’allumage se déclenchent une fois par tour sur ce type de moteur.
Dans ce type de moteur, le cycle se compose de deux temps :

1er Temps :
  • Combustion ;
  • Détente ;
  • Echappement.
2ème temps :
  • Transfert ;
  • Aspiration ;
  • Compression.
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Le cycle (moteur) à quatre temps
1. Admission
2. Compression
3. Temps moteur (essence : explosion ; diesel : combustion)
4. Echappement
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Plus il y a de cylindres à un moteur et plus votre véhicule sera puissant (cela ne veut pas dire que vous devez rouler plus vite !). Cependant la puissance de votre véhicule dépend aussi du régime moteur de votre voiture (la vitesse de rotation de votre moteur en tour par minute) et du couple moteur (la force du mouvement de rotation de votre moteur).


Les différents éléments d’un Moteur
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Par la combustion, le carburant est transformé en énergie calorifique puis en énergie mécanique qui est ensuite appliquée aux roues motrices par l’intermédiaire de la transmission.

Remarque: La transformation d’énergie en chaleur se produisant à l’intérieur du moteur, on l’appelle « moteur thermique à combustion interne »
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La combustion doit s’effectuer par couches successives à vitesse élevée (~ 40 m/s) sans atteindre la détonation (> 70 m/s).

Facteurs influant la vitesse de combustion
  • Nature du carburant
  • Qualité du mélange (carburation)
  • Qualité de l’étincelle (allumage)
  • Forme de la chambre de combustion
  • Température et pression en fin compression

Détonation

Inflammation simultanée de toute la masse de mélange.

Le signal d’alerte annonçant la détonation est le cliquetis.

La détonation peut entraîner :
  • - un échauffement anormal du moteur
  • - la destruction des pistons

L'alesage et la course du piston

L’alésage :
L'alésage est le diamètre du cylindre exprimé en mm.

La course :
La course est la distance comprise entre le PMH (point mort haut) et le PMB (point mort bas) exprimée en mm.
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La cylindrée du moteur

- La cylindrée unitaire : c’est le volume d’un cylindre ( en cm3 ).
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La cylindrée totale

C’est le volume de tous les cylindres ( en cm3 ou en litre ) C totale = C unitaire x nombre de cylindre.


Le rapport volumétrique

C’est le rapport existant entre :
  • le volume total au dessus du piston lorsque celui-ci est au PMB .
  • le volume restant lorsque le piston est au PMH.
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Le taux de compression

C'est le rapport des volumes du cylindre lorsque le piston est au point mort bas (volume maximum) et lorsque le piston est au point mort haut (volume minimum).
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TC : taux de compression volumétrique ;
volume~PMB : Volume disponible dans un cylindre au point mort bas (c'est le volume maximal) ;
volume~PMH : Volume disponible dans un cylindre au point mort haut (c'est le volume minimal).

Ce qui justifie le terme « rapport volumique », plus précis que « taux de compression ».

La puissance

C’est la capacité à aller vite, rapidement.
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Information
La puissance d’un moteur électrique est indiquée en watts (W) ou en (kW), contrairement à un moteur thermique dont la puissance est exprimée en chevaux-vapeur. Pour comparer les deux, il suffit de savoir que 1 kiloWatt équivaut à 1,341 cv pour obtenir la puissance de votre électrique en chevaux-vapeur.

Le couple

C’est la capacité à déplacer une charge lourde.
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Note
Différences entre couple et puissance moteur

Pour faire simple, faisons un petit parallèle avec… le cyclisme. Sans forcer, en pédalant à allure moyenne, un premier cycliste grimpe une côte sans jamais donner l’impression de forcer. Son moteur, en l’occurrence ses jambes, produisent beaucoup de couple.

Couché sur son vélo, le second pédale comme un dératé et file à toute allure. Lui, utilise la puissance.

Vous comprenez la différence ?

Pour clarifier encore la comparaison, considérons deux moteurs de puissance proche : l’un équipe une Formule 1, l’autre un tracteur de semi-remorque. On est d’accord que si un camion est incapable de passer de 0 à 100 km/h en 2 secondes, jamais une F1 ne pourrait déplacer une remorque de 28 tonnes ! Et pour cause, puisqu’un camion dispose d’énormément de couple pour peu de puissance alors qu’une F1 est très puissante, mais pas très « coupleuse ».

En simplifiant à l’extrême, on pourrait dire que le couple représente la force tranquille et que la puissance est toujours associée à une notion de vitesse.
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Les organes Fixes

- La culasse :

Elle est en général en alliage léger. Elle sert de couvercle hermétique au haut des cylindres. Elle comporte :
  • Les soupapes
  • Les bougies
  • Les élément de refroidissement
  • Les chambre de combustion

- Le joint de culasse :
  • Il assure l'étanchéité entre culasse et bloc-moteur (gaz et liquide).

- Le bloc-moteur :
[*]Il sert de support à tous les organes principaux (piston, vilebrequin, ...) et aux organes annexes (démarreur, conduits, ...).
C'est la pièce-maîtresse du moteur, le " châssis " de celui-ci.

Il existe différentes sortes de blocs-moteur :
  • Le bloc sans chemises : les cylindres sont moulés directement dans une pièce.
  • Le bloc avec chemises sèches : dans le cas d’un bloc en fonte, les chemises pourront être remplacées après une usure , dans le cas d’un bloc en aluminium, les chemises seront mise en place à la fabrication du bloc, elles pourront donc être réalésées mais pas changées. Dans les deux cas le bloc comportera les chambres d’eau ou les ailettes nécessaires au refroidissement du moteur.
  • Le bloc avec chemises humides : le bloc sera soit en fonte, soit en aluminium. Les chemises, installées dans un carter creux, seront maintenues pour la partie supérieure, par la culasse, et pour la partie inférieure par le carter lui- même. L'avantage de ce principe, est le remplacement facilité des chemises.
Bougie d’allumage
  • La bougie d’allumage est un dispositif électrique présent sur les moteurs à allumage commandé provoquant l’inflammation du mélange gazeux dans la chambre de combustion.
Pour cela, elle doit être capable de conduire le courant sous de hautes tensions et le décharger sous forme d’étincelle.

Bougie de préchauffage
La bougie de préchauffage est une pièce de métal avec un élément chauffant à l'extrémité.
« la spirale chauffante » qui, lorsqu'elle est sous tension électrique.
Réchauffe (la température peut atteindre 1050°C en 12 s) dans la chambre de combustion.


Le carter :
  • Il sert de réservoir d'huile.
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Les organes mobiles


Les pistons :
  • Ils permettent de comprimer le mélange de carburant et de gaz extérieur en vue d’une explosion, puis il transforme le tout en énergie thermique, et ensuite en énergie mécanique.
Segments de piston
Les segments sont des anneaux brisés, de section carrée ou parallélépipédique. Ils doivent assurer des pressions radiales uniformes sur les parois du cylindre. Les segments pour moteur à 4 temps sont en général au nombre de trois :
  • Segment coup de feu : en plasma-céramique il doit réaliser la première étanchéité et résister aux températures et pressions élevées.
  • Segment d’étanchéité : en fonte spéciale, il assure l’étanchéité inférieure de la chambre de combustion en évitant à l’huile de remonter.
  • Segment racleur : en alliage de fonte, il évite les remontées d’huile tout en laissant un film d’huile permettant la lubrification.

Les bielles :
  • La bielle est un élément en acier permettant de relier l'un des pistons du moteur au vilebrequin.
La bielle se compose de trois parties :
  • Le pied relié à l'axe du piston, soit généralement avec une bague en bronze emmanchée à force, soit dans certains cas avec une bague à aiguilles.
  • Le corps est la partie comprise entre le pied et la tête. Il est de section en forme de "H" ou "I" pour résister aux divers efforts de compression et de traction et pour éviter le flambement.
  • La tête de bielle qui tourne sur le maneton du vilebrequin est coupée dans un plan perpendiculaire à l'axe de la bielle pour permettre la pose des coussinets et son montage sur le maneton du vilebrequin.

Le villebrequin :
  • Le vilebrequin est synchronisé avec l’arbre à cames et la pompe à injection par la courroie de distribution. Il transforme le mouvement des pistons en mouvement de rotation via le principe de bielle-manivelle.

Le volant moteur :
  • Le volant moteur est une pièce essentielle de votre véhicule, située en sortie de moteur et faisant le lien avec l'embrayage.
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Les organes de distribution

L’arbres à cames :
– Le rôle de l'arbre à cames permet de synchroniser plusieurs déplacements. Il s'agit d'un arbre muni de plusieurs cames. Il transforme le mouvement de rotation de l'arbre en un mouvement de translation alterné (par exemple d'une soupape), ou bien de rotation alterné (par exemple d'uin culbuteur). L'arbre à cames est entrainé par le vilebrequin et est dotée de cames qui agissent sur les poussoirs des soupapes pour commander leur ouverture. Il est principalement utilisé dans les moteurs à quatre temps.


Les culbuteurs :
–Le culbuteur est une pièce mécanique que vous pouvez trouver au sein de votre moteur à 4 temps, près de l'arbre à cames.


Les poussoirs :
– Le poussoir hydraulique est la pièce auto permettant de faire le lien entre l'arbre à cames et les soupapes du moteur. Il existe différents types de poussoirs hydrauliques, mais ils sont généralement constitués de deux chambres mises sous pression grâce à l'huile moteur.


Les soupapes :
– Une soupape est constituée d’une tige, d'un collet, d'une tête et d'une queue. Le rôle principal des soupapes est de garantir l’étanchéité de la chambre de combustion lorsque le mélange air/carburant explose. Il existe deux types de soupapes : la soupape d’admission et la soupape d’échappement. La soupape d’admission est là pour permettre à l’air d’entrer dans la chambre de combustion et la soupape d’échappement permet l’évacuation des gaz brûlés.


Les tiges de culbuteurs :
– C’est une tige métallique qui transmet au culbuteur un mouvement provoqué par l’arbre à cames, lorsque celui-ci ne commande pas directement le culbuteur.

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Le système de lubrification

Un moteur est constitué de tout un tas de pièces métalliques en mouvement. En frottant les unes contres les autres cela génère de la chaleur en raison de la friction engendrée.

La lubrification consiste à appliquer une couche d'huile entre deux pièces métalliques, cela évite alors que ces pièces frottent les unes contre les autres, mais pour cela le choix de la viscosité selon les températures est vital. Cela permet à la fois ne pas user les pièces (en frottant elles "s'effritent") mais aussi de limiter la chaleur, car toute friction génère de la chaleur (frottez-vous les mains rapidement, vous allez voir qu'elle arrive vite !). Et dans le cas d'un moteur, les chaleurs engendrées peuvent être très importantes ...

Les principales pièces qui doivent être lubrifiées sont le vilebrequin (ses roulements), l'arbre à cames, les soupapes, l'éventuel turbo (roulement de l'axe), les bielles et les pistons.

En résumé la lubrification à cinq rôles :

1. De diminuer les frottements et les bruits des pièces ;
2. De refroidir certains éléments du moteur ;
3. De débarrasser le moteur de ses impuretés ;
4. De favoriser l’étanchéité entre les segments et les pistons ;
5. De protéger les pièces contre la corrosion.

Organisation fonctionnelle
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Principe de fonctionnement

La pompe aspire l’huile du carter moteur et la refoule sous pression (de 2 à 4 bars pour les moteurs essence et de 6 à 8 bars pour les moteurs diesels) à travers le filtre à huile vers la rampe de graissage principale qui distribue l’huile aux organes à lubrifier.
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La pompe à huile
Il existe 3 types de pompe :
• La pompe à engrenages
• La pompe à rotor
• La pompe à palettes
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Le clapet de décharge

La pression d’huile dépend :
• Du régime de rotation,
• De la viscosité de l’huile,
• Des fuites internes.

Si la pression devient trop importante, on risque :
• La détérioration de la pompe,
• La rupture du système d’entraînement,
• De fortes projections d’huile sur la partie intérieure de la chemise qui entraînent une consommation d’huile exagérée.
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La pression est limitée (environ 5 bars).


Le filtre à huile

Le filtrage de l’huile est nécessaire pour éliminer les impuretés qui pourraient altérer le bon fonctionnement du moteur.

Ces impuretés proviennent :

• Des résidus de combustion,
• Des particules métalliques dues à l’usure.

Ce filtre est monté en série sur le circuit. Toute l’huile venant de la pompe traverse le filtre. En cas d’obturation de celui-ci, le circuit d’huile serait coupé. Pour éviter ce problème, un clapet by-pass (ou clapet de colmatage) est monté à l’intérieur du filtre.

Si l’élément filtrant est colmaté, la pression d’huile s’élève et ouvre le clapet. L’huile ne sera pas filtrée mais rejoindra directement la rampe principale
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Le manocontact de pression d’huile

Il permet de signaler au conducteur une chute de pression dans le circuit de lubrification du moteur.

Le manocontact de pression d’huile se trouve sur le bloc moteur.
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Si la pression d’huile devient inférieure au tarage du ressort (entre 0,5 et 0,7 bar), le témoin d’alerte s’allume au tableau de bord.
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Les lubrifiants

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Un lubrifiant est une matière fluide ou solide interposée entre deux corps dont la fonction est de :

• Réduire les forces de frottement ;
• Évacuer la chaleur ;
• Préserver les pièces de l’usure et de la corrosion ;
• Éliminer les déchets ;
• Participer à l’étanchéité.

L’élaboration d’un lubrifiant est le résultat de multiples essais en laboratoire, sur banc moteur et routiers.

Les huiles utilisées pour la lubrification des organes en mouvement sont élaborées à partir de produits d’origine diverse :

• Les huiles minérales :
Produit de distillation du pétrole brut, ces huiles sont le plus employées dans l’automobile. Elles sont peu utilisées sauf sur les modèles anciens.

• Les huiles synthétique ou semi synthétique :
Elles sont élaborées à l’aide de produit chimique. Elles présentent de très bonnes propriétés mécaniques, mais coûtent relativement cher à l’élaboration. L’utilisation de ces huiles entraîne une moindre consommation de carburant et un espacement plus important des vidanges.

Les additifs chimiques améliorent certaines caractéristiques spécifiques. Ils peuvent représenter 20% du volume et 60% du cout de l’huile.

□ améliorant d'indice de viscosité □ détergent
□ anti-soufre □ dispersant
□ anti-usure □ antioxydant
□ inhibiteur de corrosion □ anticorrosion
□ anti-mousse

Nota: Un inhibiteur est un agent de protection du lubrifiant.

Les huiles de semi-synthèse sont un mélange dans des proportions variables d’huile minérale et d’huile de synthèse. Quel que soit le type, elles contiennent 10 à 20% d’additifs.

Les huiles sont spécifiques du type de moteur (à essence ou diésel), car ils ont des fonctionnements différents (régime moteur, pression, température…).

Les huiles répondent aux spécifications d’ACEA (Association des Constructeurs Européens de l’Automobile) et sont classées suivant leur viscosité et leur indice de sévérité. On doit ce classement à la SAE (Société des Ingénieurs de l’Automobile des États-unis) et à l’API (Institut Américaine du Pétrole).

Un lubrifiant est caractérisé par :

• Son grade : viscosité à froid et à chaud (huile multigrade) ;
• Son application : type d’organe à lubrifier (moteur essence ou diesel, BV manuel ou auto, DA…)
• Son indice de sévérité (niveau de performances techniques).

Le grade :
La viscosité est donnée pour deux valeurs de température (à froid : -18°c ; à chaud : 100°c) : les huiles sont dites multigrades.

Ex : 10W 40
10W : viscosité à froid (W = winter)
40 : viscosité à chaud
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La viscosité est une caractéristique de l’écoulement ou de la fluidité qui varie avec la température.

HUILE MONOGRADE: SAE 5W, SAE 10W, SAE 20W sont des huiles d’hiver (W = winter = hiver).
Une SAE 5W est plus fluide qu’une SAE 20W.

HUILE MONOGRADE: SAE 30, SAE 40, SAE 50 sont des huiles d’été.
Une SAE 50 est plus épaisse qu'une SAE 30.

HUILE MULTIGRADE: SAE 5 W 50, SAE 15 W 40, SAE 20 W Sont des huiles toutes saisons, elles sont dites à viscosité constante.
Une SAE 10 W 30 se comporte comme une SAE 10 W (au démarrage à froid) et comme une SAE 30 (à température normale à chaud).

HUILE TRANSMISSION: SAE 80, SAE 90 sont des huiles épaisses qui permettent de lubrifier les engrenages et les roulements dans certains cas. Les indices de sévérité :

Classement « API » :

Huiles pour moteurs essence (S) :
SE/SF : exigences peu sévères
SG/SH : exigences sévères
SJ/SL : exigences très sévères

Huiles pour moteurs diesel (C) :
CB/CC : exigences peu sévères
CD : exigences sévères
CF : exigences très sévères


Classement « ACEA » :

Huiles pour moteurs essence (A) :
A2 : exigences peu sévères
A3 : exigences sévères
A4/A5 : exigences très sévères

Huiles pour moteurs diesel (B) :
B1 : exigences peu sévères
B2 : exigences sévères
B3/B4 : exigences très sévères

Nota : l’indice A1 correspond à une huile spécifique limitant la consommation.
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Le circuit de refroidissement

Le circuit de refroidissement est un système assez complexe qui comme son nom l’indique, a pour objectif de refroidir le moteur de votre véhicule, et ce dans le but d’éviter les risques de surchauffe susceptibles de causer des pannes coûteuses.

En effet, lors du démarrage, le moteur doit monter rapidement en température pour fonctionner efficacement et éviter une trop forte consommation de carburant. Toutefois, passé la barre des 120°, certaines pièces du moteur commencent à se dégrader. Pour les maintenir à bonne température (entre 75 et 95°) le moteur a donc besoin d’être refroidi, c’est le rôle du circuit de refroidissement.

Ce dernier repose sur la circulation d’un liquide à basse température acheminant les calories vers le radiateur afin de les rejeter dans l’air.

Pour mener à bien sa mission, le circuit de refroidissement est composé de plusieurs éléments qui permettent la bonne circulation du liquide de refroidissement et ainsi la bonne température moteur :
  • Les durits : tuyauteries qui permettent au liquide de refroidissement de circuler.
  • Le radiateur de refroidissement : qui permet au liquide de refroidir.
  • La pompe à eau : accélérateur de débit de liquide.
  • Le calorstat (thermostat) : valve qui contrôle la circulation du liquide de refroidissement.
  • Le liquide de refroidissement : composé d’eau, de glycol et d’additifs qui évitent le gel et l’ébullition.
  • Les ventilateurs.
On distingue deux types de refroidissement :
  • Refroidissement par air
  • Refroidissement par eau

Le système de refroidissement, qu’il soit par eau ou par air va permettre de dissiper la chaleur due:
  • à la combustion des gaz,
  • au frottement des différentes pièces en mouvement.

Fonctionnement du système de refroidissement par air

Facteurs favorisant le refroidissement:
-la surface des ailettes: plus grandes en haut du cylindre car la température y est plus grande qu’en bas,
-la conductibilité du matériau (fonte ou aluminium),
-l’état de surface (rugosité),
-la vitesse de déplacement du véhicule,
-la vitesse de déplacement de l’air.
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Les cylindres sont munis extérieurement d’ailettes rapportées, ou directement venues de fonderie et orientées pour que le courant d’air provoqué par le déplacement du véhicule circule facilement entre elles.

En automobile, le système est généralement équipé d’un ventilateur ou d’une turbine.

Avantage de ce système :
- Simplicité de construction
- Pas d’entretient
- Gain de poids

Inconvénient de ce système :
- Le refroidissement n’est pas uniforme dans les
- Les débits d’air importants imposent une turbine zones confinées ( ventilateur ) importante, consommatrice d’énergie.



Fonctionnement du refroidissement par eau

La circulation de l’air est remplacé par la circulation d’un liquide de refroidissement appelé

Fluide caloporteur entre les différents éléments du moteur et un échangeur thermique traversé par l’air ce qui permettra le refroidissement du liquide. Cet échangeur eau/air est appelé radiateur.

La circulation de ce liquide est accéléré à l’aide de la turbine d’une pompe à eau entraînée par une courroie ( courroie de distribution ou courroie d’accessoire).
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Au démarrage du moteur le liquide circule a l’intérieur du bloc moteur et de la culasse. Ainsi que dans le radiateur de chauffage dans la partie habitacle du véhicule.

Un élément thermostatique « calorstat ou thermostat »reste fermé tant que la température du liquide dans le moteur est inférieure à environ 90°C, cela permet une montée en température rapide lors des démarrage à froid du moteur.

Le mouvement du fluide est accéléré par une « pompe à eau »qui est entraînée par une courroie.

Dès que le liquide atteint la température d’ouverture du calorstat, celui laisse passer le liquide vers le radiateur. Le radiateur possède une grande surface de contact avec l’air ambiant ce qui permet le refroidissement du liquide. Si le passage de l’air dans le radiateur ne suffit pas pour abaisser
La température du liquide, un thermocontact va commander éléctriquement le ventilateur de façon à accélérer le passage de l’air à travers le radiateur.

Afin d’éviter l’ébullition du liquide, le circuit est maintenu sous pression(environ 0.7 bar) grâce à un bouchon situé sur le vase d’expansion et possédant un clapet taré.


La pompe à eau :

La fonction de la pompe à eau est de faire circuler le liquide de refroidissement dans le moteur et le radiateur, pour éliminer les calories.

La pompe est généralement entraînée par une poulie liée en rotation au vilebrequin par l'intermédiaire d'une courroie.

La pompe à eau comprend deux parties :

a) Une partie "roulements" destinée à permettre la rotation de l'arbre et absorber l'effort de tension de la courroie.
b) Une partie "turbine", immergée dans le circuit d'eau et assurant la circulation de cette dernière.

Cette deuxième partie doit être séparée de façon étanche de la première pour éviter une entrée d'air dans le circuit ou une fuite d'eau vers les roulements.
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Le thermostat/ calorstat(La vanne thermostatique) :

C'est une valve dont le degré d'ouverture dépend de la température elle est fermée à froid, et l'ouverture augmente progressivement avec l'élévation de la température, jusqu'à ouverture complète.
Lorsqu'elle est fermée, elle isole le moteur du radiateur, et l'y relie progressivement lors de son ouverture.

Pour assurer une montée en température rapide du moteur, il faut éviter de faire circuler le liquide de refroidissement dans le radiateur en dessous d'une certaine température.

Ce rôle est assuré par le thermostat.

Les intérêts d'une montée en température rapide du liquide de refroidissement sont les suivants :
  • Amélioration des capacités de dégivrage des vitres.
  • Diminution de la pollution.
  • Réduction des pertes par frottement par diminution de la viscosité de l'huile.

A froid:
Tant que la température du liquide est inférieure à la température d’ouverture du thermostat, la cire est rétractée et le ressort repousse le clapet qui est maintenu fermé empêchant la circulation du liquide dans le radiateur de refroidissement.
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A chaud:
Dès que la température du liquide atteint environ 90°C ,la cire de l’élément 1 se dilate ce qui provoque l’ouverture du clapet permettant ainsi au liquide de circuler dans le radiateur. Le liquide va pouvoir être refroidit au contact de l’air traversant le radiateur
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Le radiateur

Le radiateur est un échangeur de chaleur eau/air utilisé pour abaisser la température du liquide de refroidissement.

Les trois parties essentielles qui constituent le radiateur sont :
  • Les tubes ;
  • Les ailettes ;
  • Les boîtes à eau.
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Le vase d'expansion

Le rôle du vase d'expansion (réservoir de trop plein) est de compenser les variations de volume du liquide de refroidissement et de permettre la mise sous pression du circuit. Le vase d’expansion est relié au radiateur par la tuyauterie de trop-plein ou intégré au radiateur ou encore intégré dans le circuit.


La soupape double effet pression / dépression

Elle régule la pression du circuit :
  • la pression maxi avec le clapet de pression .
  • la pression mini avec le clapet de dépression .
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Le liquide de refroidissement

Un liquide de refroidissement est un fluide caloporteur. Le liquide de refroidissement est conçu pour maintenir le moteur à température constante, quelle que soit la saison. En effet, il ne gèle qu’à très basse température et ne bout qu’au-delà de 100 °C.

Le moteur fonctionne à partir d’une réaction explosive, que l’on nomme combustion. En tournant, le moteur chauffe à plus de 100 °C et transmet cette chaleur à ses composants. Il faut les protéger (en particulier le joint de culasse) et pour ce faire, le liquide de refroidissement maintient à 100 °C constamment la température du moteur. Le liquide de refroidissement tourne dans un circuit évacuant la chaleur du moteur grâce à un radiateur situé à l’avant de la voiture.

Par ailleurs, le liquide de refroidissement permet de limiter les dépôts de calcaire dans le circuit. Il agit également comme anticorrosif - les différents métaux qui composent le moteur s’oxydant au fur et à mesure du temps.

C’est pour cette raison qu’il faut vérifier son niveau régulièrement. Il faut également le vidanger tous les deux ou quatre ans, ou tous les 60 000 km.

En plus de faciliter ce transfert de chaleur, les liquides de refroidissement contribuent également à la :
  • Protection contre le gel ;
  • Protection contre la corrosion ;
  • Protection contre le débordement par bouillonnement.
Attention
Tous les liquides ne sont pas miscibles entre eux.

C’est pourquoi il est impératif de se conformer aux spécifications du constructeur.
La plupart des liquides de refroidissement modernes ne contiennent que trois ingrédients principaux :
  • Eau ;
  • Ethylène glycol ou le propylène glycol ;
  • Inhibiteurs de corrosion.
Note
Ethylène ou Propylène (antigel) à 48 %, de l'eau traitée (48%), et de l'anticorrosif (4%)

Il existe différentes technologies de liquides de refroidissement :
  • Le liquide de refroidissement minéral (IAT – Inorganic [Mineral] Additive Technology) : utilisation dans les véhicules anciens jusqu’en 1994.
  • Le liquide de refroidissement organique (OAT – Organic Additive Technology) : ce type de liquide de refroidissement est miscible avec la plupart des autres liquides et dit universel. Il respecte aussi davantage l’environnement. Ce type de liquide de refroidissement ne contient ni phosphates ni silicates et se retrouve dans la plupart des voitures de tourisme construites après 1994. Jusqu’à 150 000 km de protection, conseillé jusqu’à Euro 5.
  • Le liquide de refroidissement hybride (Si-OAT – HOAT – Hybrid Organic Additive Technology) : silicates +inhibiteurs organiques . Il a été créé pour certains constructeurs spécifiques. La plupart des antigels HOAT seront qualifiés avec des termes tels que, G-11, G-12 … De plus, le liquide de refroidissement HOAT est généralement réservé aux voitures construites à partir de 2002 et plus tard. Conseillé pour Euro 6.
  • Le liquide de refroidissement (P-OAT- Phosphate Organic Additive Technology) à base d’éthylène glycol contenant une technologie d’inhibiteurs de pointe à base de phosphate associée à une chaîne principale d’inhibiteurs organiques robustes essentiellement pour les véhicules de marques asiatiques.
Il existe également des technologies hybrides plus spécifiques : Molybdate-OAT, P-Molybdate-OAT …

La norme NF R15-601 permet de classifier les liquides de refroidissement en 3 catégories :
  • Le type 1 : température de gel -15°C, température d’ébullition 155°C (zones aux températures douces, qui ne descendent pas en dessous des -15°C)
  • Le type 2 : température de gel -18°C, température d’ébullition 108°C (zones dont le climat est tempéré et qui ne connaissent pas de fortes chaleurs)
  • Le type 3 : température de gel -35°C, température d’ébullition 155°C (zones montagneuses et continentales)
Information
La couleur du liquide de refroidissement peut évoluer dans le circuit. En effet les colorants utilisés dans les antigels sont des molécules organiques. La coloration peut évoluer sous l’influence de la température, des oxydes métalliques présents dans le circuit… Ce changement de couleur ne signifie pas obligatoirement que le produit n’est plus efficace.

Il existe des liquides de refroidissement spécifiques constructeurs pour par exemple Renault-Dacia (type D), BMW-Mercedes,PSA,Volkswagen-Audi-Seat-Skoda.
Vérifiez sur votre carnet d’entretien les préconisations du constructeur, et respectez les de manière stricte.
"Ceux qui échouent trouvent des excuses, ceux qui réussissent trouvent les moyens
Quand un homme a faim, mieux vaut lui apprendre à pêcher que de lui donner un poisson.
"