➢ L’arrêt (Article R110-2 du code de la route)
« Immobilisation momentanée d'un véhicule sur une route durant le temps nécessaire pour permettre la montée ou la descente de personnes, le chargement ou le déchargement du véhicule, le conducteur restant aux commandes de celui-ci ou à proximité pour pouvoir, le cas échéant, le déplacer. »
Il est obligatoire d’activer les Feux de détresse (les warnings) avant et pendant l’arrêt. Ces feux signalent votre intention de vous arrêter et indiquent le caractère momentané de l’arrêt.
Le code de la route autorise les usagers à s’arrêter :
- Devant les entrées des bâtiments ;
- Dans les zones de rencontre et les aires piétonnes ;
- Sur les emplacements réservés à l’arrêt ou au stationnement des véhicules de livraison ;
- En double file le long d'un trottoir ou devant des voitures stationnées le long du trottoir ;
- Devant les places prévues pour les voitures électriques.
En agglomération, l'arrêt s'effectue toujours dans le sens de la marche.
Sur une voie à sens unique, il peut se faire à droite ou à gauche.
En revanche, sur une voie à double sens, il ne peut se faire qu'à droite.
Votre véhicule arrêté ne doit jamais forcer les automobilistes qui contourneraient votre véhicule à franchir une ligne blanche.
Hors agglomération, il faut s'arrêter sur l'accotement, c'est-à-dire l'espace situé sur les côtés de la chaussée.
S’il est impossible de s’arrêter sur l'accotement à droite dans le sens de la circulation, il est possible de traverser la route, si la signalisation horizontale le permet (ligne discontinue) et ce placer sur l'accotement de gauche tout en restant dans le sens initial de circulation.
L'arrêt est interdit :
- Sur les passages piétons ;
- Sur les voies réservées : voies et arrêts de bus, chemins pour piétons, bandes et pistes cyclables et en bordure de celles-ci ;
- Entre le bord de la chaussée et une ligne continue s'il n'y a pas assez de place entre mon véhicule et la ligne continue pour que les autres usagers puissent me contourner sans franchir la ligne continue. Je ne dois jamais m'arrêter d'une manière qui forcerait les autres véhicules à chevaucher ou franchir une ligne continue ;
- Devant des voitures stationnées en épi ou en bataille, et en général chaque fois que je bloque un véhicule stationné ou que j'empêche d'y accéder ;
- Près de feux tricolores ou d'un panneau de signalisation si mon véhicule gêne leur visibilité ;
- Sur et sous un pont ;
- Près d'une intersection, d'un virage, d'un sommet de côte ou d'un passage à niveau ;
- Dans un tunnel ;
- Sur les bandes et emplacements réservés aux bus (dont les arrêts matérialisés par des zébras jaunes sur la chaussée), taxis et véhicules d'autopartage ;
- Sur les emplacements réservés aux personnes en situation de handicap : G.I.G. (Grand Invalide de Guerre) et G.I.C. (Grand Invalide Civil) ;
- Sur la bande d'arrêt d'urgence, sauf en cas de nécessité absolue.
Exemples
Déposer un passager sans descendre de la voiture : arrêt.
Déposer des bagages sans s’éloigner du véhicule : arrêt.
➢ Le stationnement (Article R110-2 du code de la route)
«Immobilisation d'un véhicule sur la route hors les circonstances caractérisant l'arrêt.»
Un stationnement réglementé signifie qu’il est soumis à certaines conditions. Il peut s’agir d’un stationnement limité dans la durée par exemple, ou d’un stationnement payant.
Un stationnement réglementé peut s’appliquer dans toute une zone et non uniquement dans une rue.
Il existe également ce qu’on appelle des zones bleues, qui sont des zones à règles de stationnement spécifiques.
Le stationnement limité dans le temps, principalement en agglomération, près des commerces, dans les endroits où le stationnement doit être temporaire.
Le contrôle de la durée de stationnement peut se faire :
- Stationnement par disque (le stationnement est autorisé́ de 9 h à 19 h et dure 1 h 30 , mais il peut être différent selon les agglomérations);
- Stationnement unilatéral alterné ;
- Unilatéral : l’interdiction n’est valable que d’un côté́ de la chaussée.
- Alternance : l’interdiction change entre les côtés droit et gauche de la chaussée.
- Semi-mensuel : l’interdiction alterne entre le début et la fin du mois.
- Stationnement payant via des horodateurs* ou des Parcmètres*.
Il est donc permis de se garer pour un temps défini, au-delà duquel le conducteur doit quitter son stationnement, sous peine d’amende.
Lieux de stationnement
En agglomération
- Je stationne sur la chaussée côté droit le long du trottoir
- Je stationne sur le trottoir uniquement :
- en présence d'emplacement prévus à cet effet
- en présence de la signalisation
Hors agglomération
Je stationne hors de la chaussée (sur des aires prévues à cet effet s'il y en a), de préférence sur l'accotement droit et éventuellement à gauche si la signalisation le permet.
* Le parcmètre, Le parcmètre est l’ancêtre de l’horodateur. Il a été mis en place pour la première fois aux États-Unis en 1935. Machine individuelle implantée au niveau de chaque emplacement, elle servait à mesurer le temps de stationnement autorisé en fonction de la somme réglée. Un compteur affichant le temps restant permettait de vérifier que l’usager était en règle.
* L’horodateur, est un dispositif électromécanique permettant aux automobilistes de s’acquitter des droits de stationnement lorsqu’ils garent leur véhicule sur un emplacement de parking payant à durée limitée. L’horodateur délivre un justificatif de paiement, le ticket d’horodateur. Il indique l’heure jusqu’à laquelle le véhicule est autorisé à stationner. Aujourd’hui, seuls les horodateurs sont utilisés en France.