[Thème] L'assurance

Former des apprenants conducteurs par des actions individuelles et collectives, dans le respect des cadres réglementaires en vigueur

Les thèmes présent ne ce substitue pas à vos recherches et mise en forme de vos cours.
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V-X
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L'assurance

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Depuis le début du XXe siècle, le nombre de véhicules en circulation n’a pas cessé d’augmenter.

Avant la seconde guerres mondiale, le marché automobile été en plein essor en France.

En 1950, il y avait déjà en France, 2 310 000 véhicules terrestres à moteur et en 1960, ce nombre est passé à 6 240 000 véhicules.

Dans le même temps, le nombre d’accidents de la circulation routière augmentait également.

Les débuts de l'assurance automobile obligatoire
Pour l’année 1957, on relevait 10 261 tués et 182 006 blessés dans des accidents de la circulation routière. À l'époque l'assurance n'était pas obligatoire, ce qui fait que les victimes pouvaient se trouver doublement lésées en cas d'accident corporel grave.
Par exemple, si les conducteurs responsables n'avaient pas les moyens d'indemniser eux-mêmes les victimes, ces dernières en plus de leurs blessures ne pouvaient être dédommagées.

Afin de mettre un terme à cette injustice, le législateur a tout d’abord créé le Fonds de garantie automobile (FGA), grâce à la loi du n 51-1508 du 31 décembre 1951. Cette structure fut, dès sa création, chargée de payer les indemnités allouées aux victimes d'accidents corporels causés par des véhicules dont les conducteurs étaient inconnus ou non assurés et insolvables.

Journal officiel de la République française. Lois et décrets (version papier numérisée) n° 0001 du 01/01/1952

Puis, le 27 février 1958, le législateur a décidé de rendre obligatoire l’assurance de la responsabilité civile pour « toute personne physique ou morale autre que l’Etat dont la responsabilité peut être engagée en raison des dommages corporels ou matériels causés à des tiers par un véhicule terrestre à moteur, ainsi que par ses remorques ou semi-remorques … ». Le véhicule terrestre à moteur (VTM) est alors défini ainsi « tout véhicule automoteur destiné à circuler sur le sol et qui peut être actionné par une force mécanique sans être lié à une voie ferrée, ainsi que toute remorque, même non attelée. ».

Journal officiel de la République française. Lois et décrets (version papier numérisée) n° 0050 du 28/02/1958

A la suite de « l'affaire Charoy » (Cass. civ. Ire, 17 nov. 1976, RGAT 1977, p. 49 ;JCP 1977.18550) que les pouvoirs publics prennent conscience que les membres de la famille du conducteur ou de l'assuré ne sont pas assurés automatiquement au même titre que des tiers.

En effet l'article L. 211-1 § 5 du code des assurances ne les considère comme des tiers qu'à partir du 7 janvier 1981, c’est la naissance de l’assurance dite « responsabilité civile ».

Avant cette loi, si le conducteur ne souscrit pas une assurance particulière pour sa famille, ses membres ne sont pas indemnisés en cas d'accident. La modification de la loi en leur faveur permet donc aux passagers d'être systématiquement assurés sans souscrire une option particulière.


Le 21 juillet 1982 la deuxième chambre civile de la Cour de cassation va rendre un arrêt contesté : « l'arrêt Desmares* » lance une politique du tout ou rien en défaveur des victimes. En effet s'il y a faute de la victime, cette dernière sera complètement dépourvue de recours contre le conducteur. Ajouter à cela le nombre croissant de blessés sur la route qui est proche des 300 000 par an. Certains juges refusent d'appliquer cet arrêt, créant un déséquilibre entre tribunaux. Afin qu'aucune victime d'accidents de la route ne se retrouve sans indemnisation.

* : À la tombée de la nuit, en agglomération, la voiture automobile de M. Desmares heurte et blesse un couple de passants qui traversaient la route. Les passants, M. et Mme Charles, demandent à M. Desmares et à son assureur réparation de leur préjudice.

Cour de Cassation, Chambre civile 2, du 21 juillet 1982, 81-12.850, Publié au bulletin

Le code des assurances comprend l'ensemble des lois et des règlements qui régissent les sociétés d'assurances et les relations entre assureurs et assurés.

C’est la loi du 13 juillet 1930 (JORF n° 0168 du 18/07/1930)sur les assurances des véhicules terrestres à moteur qui pose la première pierre de ce qui deviendra le code des assurances.

Il fait son apparition avec le décret n°76-667 du 16 juillet 1976 par les articles : L111-1s, R111-1s et A111-1s.

Le droit des assurances est lié aux autres codes :
  • Le code civil,
  • Le code de la consommation,
  • Le code de la mutualité,
  • Le code de procédure pénale.

La Loi Badinter est votée le 5 juillet 1985 et entre en vigueur le 1er janvier 1986.

La loi n°85-677 du 5 juillet 1985 tendant à l'amélioration de la situation des victimes d'accidents de la circulation et à l'accélération des procédures d'indemnisation, dite loi Badinter.

Elle a pour objectif de faciliter et d'accélérer l'indemnisation des victimes de ces types d'accidents, en les protégeant particulièrement. Néanmoins, elle est régulièrement critiquée par la doctrine comme instaurant des inégalités entre les victimes.

En effet, la loi Badinter favorise avant tout l’indemnisation des piétons, des cyclistes et aussi des passagers. Elle sépare les victimes d’un accident et renforce surtout la prise en charge de personnes non conductrices comme les passagers par exemple. Il y a donc une différenciation entre la victime qui est conductrice d’un véhicule impliqué dans un accident et celle qui ne l’est pas.

Ce qu’il faut retenir c’est qu’en tant que conducteur, votre indemnisation sera réduite en fonction de votre responsabilité dans un accident. Pour les personnes non conductrices aucune réduction ou exclusion de l’indemnisation n’est possible. Le seul cas ou cette indemnisation peut être annulée est en cas de faute inexcusable, ce qui n’arrive presque jamais. En tant que victime non conductrice d’un accident, il faut vraiment le vouloir pour se rendre responsable d’une faute inexcusable et c’est sans doute pour cette raison que c’est inexcusable.

Cette loi que l’on appelle aussi loi Badinter a été renforcée en 2008 pour permettre une plus grande transparence et aussi une plus grande efficacité.

Les principaux changements depuis la loi Badinter

Cette loi est vraiment très longue au point qu’il est difficile d’en connaitre tous les détails. Il existe de nombreux articles qui ont un impact différent sur l’indemnisation des victimes d’accidents de la circulation. Pourtant, on peut retirer de ces articles des points essentiels, qui à défaut de révolutionner la procédure d’indemnisation, la règlemente en profondeur.

C’est notamment le cas pour les dommages corporels. Une victime d’accident de la circulation peut avoir deux types de dommages. Cela peut être des dommages matériels ou des dommages corporels. D’ailleurs, la loi Badinter n’harmonise pas seulement l’indemnisation des dommages corporels elle fait la même chose pour les dommages matériels. On conviendra cependant que les dommages corporels ont une importance plus grande que les dommages matériels. Ainsi avant la loi Badinter, les conditions d’indemnisation des victimes variaient d’un assureur à un autre. Ce qui veut dire que, si un piéton se faisait renverser par une voiture dont le conducteur possède une assurance chez « X » alors il n’aurait pas eu le droit au même montant d’indemnisation que si le conducteur avait été chez « y » assurance. Cela est complètement surréaliste car le piéton est une victime et il s’en contre fiche de savoir si la personne qui l’a renversé possède une assurance chez X ou Y. Avec la loi Badinter, que le piéton se fasse renverser par un conducteur assuré chez X ou Y, il aura le droit au même montant d’indemnisation.

Un autre point important de la loi Badinter, se retrouve au niveau des délais de paiement de l’indemnisation des victimes. La loi est encore une fois la même pour tous. Un assureur doit indemniser une victime d’un accident de la circulation dans les six mois à compter du jour de l’accident. Cette règle est valable pour tous les assureurs. Ainsi, la victime sera certaine de recevoir une indemnisation dans les six mois quelque soit la compagnie d’assurance qui prend en charge son indemnisation.

Enfin, depuis la loi Badinter les tribunaux affichent le montant des indemnités dues aux victimes et fixées par la décision des juges ou alors suite à une transaction entre assureur et assuré. Cette transparence est visible par tous aussi bien par les victimes que les assureurs. Les avocats eux aussi peuvent se faire une idée de ce à quoi ils peuvent espérer en indemnités quand ils défendent une victime. C’est là encore un bon moyen d’améliorer l’égalité des indemnisations entre toutes les victimes des accidents de la circulation.
"Ceux qui échouent trouvent des excuses, ceux qui réussissent trouvent les moyens
Quand un homme a faim, mieux vaut lui apprendre à pêcher que de lui donner un poisson.
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L'assurance

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L'assurance automobile concerne « tout engin destiné au transport de personnes ou de choses circulant sur le sol mû par une force motrice » ainsi que les remorques, y compris celles qui ne sont pas attelées.

Elle est donc souscrite pour :

– Les voitures,
– Les camions,
– Les motos,
– Les scooters,
– Les tracteurs,
– Les engins de chantier,
– Les trottinettes électriques,
– Les tondeuses à gazon autoportées,
– Les caravanes,
– Les remorques,
– Les chariots élévateurs,
– Les voiturettes pour enfants avec des batteries (toutefois, une jurisprudence isolée de la 2e chambre civile de la Cour de cassation du 4 mars 1988 exclut une voiture miniature sur batterie, mais cette jurisprudence est critiquée).

L’article L 211-1 du Code des assurances est clair en ce sens :

« Toute personne physique […], dont la responsabilité civile peut être engagée en raison de dommages subis par des tiers résultant d’atteintes aux personnes ou aux biens dans la réalisation desquels un véhicule est impliqué, doit, pour faire circuler celui-ci, être couverte par une assurance garantissant cette responsabilité, dans les conditions fixées par décret en Conseil d’Etat. Pour l’application du présent article, on entend par « véhicule » tout véhicule terrestre à moteur, c’est-à-dire tout véhicule automoteur destiné à circuler sur le sol et qui peut être actionné par une force mécanique sans être lié à une voie ferrée, ainsi que toute remorque, même non attelée. »


Seule la responsabilité civile est obligatoire dit aussi "assurance au tiers", est la garantie minimale que vous devez souscrire pour assurer votre véhicule.

Il existe une multitude de garanties auxquelles vous pouvez avoir doit dans le cadre de votre assurance. En fonction de la formule sélectionnée, votre cotisation sera plus ou moins élevée. Le but n’est pas vraiment de payer le moins cher possible, il faut aussi regarder l’ensemble des garanties.

Celles-ci sont indépendantes les unes des autres que ce soit dans la souscription comme dans la mise en application.

Par exemple :
Lors d'un accident responsable, même sans avoir la garantie « tous risques », la garantie d'assistance, la sécurité du conducteur et la défense recours fonctionnent.
De même, la garantie « tous risques » ne signifie pas forcément qu'on ait souscrit à l'assistance ou aux autres options.

La garantie responsabilité civile (ou « Assurance au tiers ») :
Cette garantie ne couvre que les dommages causés aux autres biens ou personnes, donc ceux des véhicules percutés, les blessures des usagers des voitures en dehors du conducteur responsable, comme des piétons, mais aussi les dégâts subis par les biens matériels de toutes natures (lampadaires, murs, bâtiments…).
Cette garantie couvre notamment les dommages causés à un immeuble lors d'une communication d'incendie qui aurait pris naissance dans la voiture assurée. Elle doit prendre en compte aussi les dommages qui pourraient être constatés à la suite d'un vol et ce pendant un mois après la date de déclaration de vol.

La garantie personnelle du conducteur (ou « protection du conducteur »)
Cette garantie permet de couvrir les dommages corporels subis par le conducteur, peu importe sa responsabilité dans l’accident.
Information
La garantie personnelle du conducteur est incluse d’office dans une assurance tous risques !
Suivant le contrat, la garantie personnelle du conducteur peut couvrir :
  • la maladie (frais médicaux, d’hôpital, chirurgicaux, pharmaceutiques, prothèses …),
  • l’incapacité temporaire (avec une compensation de la perte de revenus liée à un arrêt de travail),
  • l’invalidité,
  • le décès.


La garantie dommages tous accidents (ou « protection du conducteur »)

La garantie tous risques, également appelée garantie « dommages tous accidents », indemnise donc de tous les dommages subis par un véhicule suite à un sinistre, que le conducteur soit responsable ou pas, et que le tiers soit identifié ou non.
  • Collision avec tout obstacle : un mur, un arbre, un panneau de signalisation… ;
  • Accident avec un autre véhicule : sinistre grave, carambolage, ou simple accrochage en sortant d’une place de stationnement, etc ;
  • Collision avec un animal ;
  • Détériorations suite à un évènement climatique (neige, tempête, inondation, autre catastrophe naturelle…) ;
  • Détériorations suite à une chute de pierres, d’objets.
Certains contrats comprennent également les dommages dus à des actes de vandalisme.

Toutefois, toutes les circonstances d’accident ne seront pas prises en charge. Une garantie dommages tous accidents ne vous indemnisera pas :
  • en cas de conduite sous état d’ivresse,
  • en cas de conduite sous stupéfiants.


La garantie dommages collision

La garantie dommages collision peut couvrir un accident avec :
  • une autre voiture,
  • un piéton,
  • un motard,
  • un cycliste,
  • un animal.
Pour que la garantie dommages collision, il est indispensable que le tiers soit identifié (dans le cas d’une collision avec un animal, il doit s’agir d’un animal domestique avec propriétaire identifié).

En l’absence de tiers identifié ou en cas de délit de fuite du tiers impliqué, aucune indemnisation ne sera versée par l’assurance auto.




La garantie incendie

La garantie incendie de l’assurance auto est la seule prenant en compte les dégradations liées à la survenue d’un feu de véhicule, que ce dernier soit entièrement ou partiellement détruit.

L’assurance auto indemnise les dégâts d’une voiture brûlée dans deux cas de figure :
  • lorsque les dommages sont d’origine accidentelle, comme dans le cas d’un court-circuit (si la voiture prend feu toute seule en roulant par exemple), d’un système de climatisation défaillant, d’un véhicule frappé par la foudre ou encore d’un feu de forêt qui se serait propagé (on parle alors de voiture incendiée par propagation) ;
  • lorsque les dommages résultent d’un acte de vandalisme volontaire, soit d’un acte de malveillance venant d’un tiers, ce qui peut inclure un cocktail Molotov lancé pendant une manifestation violente, un attentat ou tout autre acte terroriste.
Si la voiture incendiée relève de la responsabilité d’un tiers, c’est la Responsabilité Civile de ce dernier qui entrera en application et viendra vous indemniser.

Liste non exhaustives des exclusions de garanties les plus courantes, on relève notamment :
  • Les incendies dus au transport de matières dangereuses et inflammables ;
  • Les feux résultants d’un accident liés à une conduite en état d’ivresse ou sous l’emprise de stupéfiants ;
  • Les incendies consécutifs à un sinistre en course automobile ;
  • Les dommages causés à la suite d’un délit de fuite ou d’un refus d’obtempérer.


La garantie vol

La garantie vol vous permet de bénéficier d’une indemnisation et ce, même si votre voiture a été retrouvée.

Avec la garantie vol, vous êtes couvert dans les situations suivantes :
  • La voiture a été volée ou endommagée suite à un vol ou une tentative de vol avec effraction ;
  • La voiture volée et l'auteur du vol à commis des dégradations.
Parce que le vol est une action spécifique au regard de votre compagnie d’assurance, certaines preuves doivent attester de celui-ci :
  • certains éléments doivent avoir été forcés (serrure, direction, système d’alarme, etc.)
  • traces d’effraction visibles (bris de glace, portières, toits ouvrants, etc.)
  • piratage du système électronique (sachant que ce genre d’attaque est de plus en plus fréquent et se fait à distance !)


La garantie bris de glace

La garantie bris de glace comprend les éléments vitrés suivants :
  • le pare brise avant ;
  • les vitres avant et arrière ;
  • la lunette arrière ;
  • les rétroviseurs latéraux.
Certains assureurs proposent de couvrir également d’autres parties vitrées comme :
  • le toit ouvrant ;
  • les phares avant et arrière ;
  • les ampoules ;
  • les feux de croisement et de signalisation.

La garantie «prêt du véhicule»

Selon les assureurs auto, l’autorisation de conduite par un conducteur occasionnel peut prendre différentes formes :
  • Pas de restriction : les conducteurs occasionnels sont autorisés à conduire le véhicule du propriétaire, sans majoration de franchise auto en cas d’accident ;
  • Conduite occasionnelle autorisée, avec majoration de franchise en cas de sinistre auto ;
  • Conduite occasionnelle possible, à l’exception des jeunes conducteurs ;
  • Prêt de volant autorisé, mais seulement aux ascendants, descendants et membres de la famille.
En cas de sinistre causé par ce conducteur, l'assureur prendra en charge les dégâts causés.



La garantie vandalisme

La garantie vandalisme intervient lorsque votre voiture subit des dégradations intentionnelles causées par un tiers.

La notion de malveillance est très importante, puisque les dommages doivent avoir été causés dans le seul but d’abîmer votre véhicule. De fait, cette garantie d’assurance auto couvre les dommages suivants :
  • un phare endommagé ;
  • un pneu crevé ;
  • un rétroviseur cassé ;
  • des rayures sur la carrosserie ;
  • une vitre brisée par malveillance…


La garantie catastrophe naturelle ou technologique

La garantie catastrophe naturelle ou technologique est une garantie facultative de l’assurance auto, et permet d’obtenir une indemnisation en cas de dommages causés au véhicule suite à :
  • un tremblement de terre,
  • une avalanche,
  • des inondations,
  • un raz de marée,
  • le transport de matières dangereuses,
  • le stockage de produits dangereux,
  • des accidents industriels.
Attention
Pour que cette garantie prenne effet, il faut attendre la parution au Journal Officiel d’un arrêté interministériel constatant l’état de catastrophe naturelle dans la zone concernée !

La garantie assistance dépannage

Selon les formules d’assistance dépannage, vous ne serez pas forcément couvert dans toutes les situations. Voici les éléments pouvant, ou non, être pris en charge dans les différentes formules d’assistance dépannage :
  • Assistance dépannage 0 km : vous êtes pris en charge en tout lieu, toute heure. Aucune restriction kilométrique ne vous sera imposée pour le remorquage et le dépannage de votre voiture. Qu’importe le niveau et la gravité de la panne, vous serez pris en charge dans toutes les situations ;
  • Assistance dépannage 50 kms : la prise en charge n’est incluse qu’en cas de sinistre qui survient à plus de 50kms de votre domicile ;
  • Véhicule de remplacement : si votre véhicule ne peut être réparé instantanément, vous aurez à votre disposition un véhicule de courtoisie afin de vous permettre de ne pas être bloqué dans votre quotidien durant toute la durée de la réparation, mais la mise à disposition d’un véhicule de remplacement reste réservées aux assurés d’une assurance tous risques ;
  • Prise en charge des frais de transport : si votre véhicule est hors d’usage, votre assurance dépannage peut prendre en charge vos nouveaux frais de transport (taxi, transport en commun etc) ;
  • Franchise : selon votre garantie d’assistance dépannage, un certain montant de franchise pourra rester à votre charge ;
  • Erreur de carburant : tous les assureurs n’assurent pas une prise en charge et dépannage si vous vous trompez d’essence ;
  • Pneu crevé : dans certains cas, l’assureur estimera que ce sinistre n’est pas valable car la roue peut être remplacée par le conducteur ;
  • Hébergement à l’hôtel : si vous tombez en panne loin de chez vous, certaine assistance dépannage prendront en charge vos frais de logement (hôtel, Airbnb etc) mais dans la limite d’un certain forfait, un plafond fixé dans les conditions générales de votre assurance auto.


La garantie contenu du véhicule et « vol accessoires »

Cette garantie indemnise en cas de dégradation ou de disparition (vol) de vos objets à l’intérieur de la voiture assurée, qu’il s’agisse d’effets personnels ou professionnels.

Également appelée « garantie effets personnels » ou « garantie vol accessoires », elle couvre généralement :
  • Téléphones portables,
  • Ordinateurs portables,
  • Tablettes numériques, iPad et liseuses,
  • GPS,
  • Sièges auto bébé,
  • Caméra embarquée.
Attention
Aucune indemnisation ne sera versée si le véhicule n’était pas correctement verrouillé (mauvais verrouillage des portières, fenêtre laissée ouverte …) ou en cas d’utilisation d’équipements et d’accessoires non homologués ou interdits par la loi !
Information
En France, quelque 680 000 véhicules circuleraient sans assurance.

En 2022, 229 personnes sont décédées dans un accident impliquant un véhicule non assuré.

En 2022, le coût de la non-assurance s’élevait à 107 M € : il s’agit du montant versé aux victimes de conducteurs non-assurés par le Fonds de garantie des assurances obligatoires (FGAO), en augmentation de 24 % entre 2017 et 2022.

Le FGAO se retourne ensuite contre les conducteurs non assurés, pour obtenir le remboursement de ces sommes.

Sources : ONISR, FGAO
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Le Bonus-malus

Le bonus-malus est réglementé et imposé à toutes les compagnies d'assurances par les pouvoirs publics (arrêté du 11 juin 1976 modifié par ceux du 22 juillet 1983, 22 novembre 1991 et 22 février 1994).

Le système du bonus-malus concerne tous les véhicules terrestres à moteur.

Les véhicules, matériels et engins suivants ne sont pas concernés :
  • Cyclomoteur
  • Engin de service hivernal
  • Motocyclette légère dont la cylindrée est inférieure ou égale à 80cm3
  • Quadricycle léger à moteur dont la cylindrée est inférieure ou égale à 80cm3
  • Quadricycle lourd à moteur dont la cylindrée est inférieure ou égale à 80cm3
  • Véhicule de collection (plus de 30 ans d'âge)
  • Véhicule d'intérêt général prioritaire (bus)
  • Véhicule d'intérêt général bénéficiant de facilités de passage (ambulances, véhicules de pompiers)
  • Véhicule et matériel agricoles
  • Matériel forestier
  • Matériel de travaux publics
Le bonus-malus de l’assurance automobile, également appelé « coefficient de réduction-majoration », est un mécanisme qui fait évoluer annuellement la prime de référence de votre contrat d’assurance automobile en fonction du nombre de sinistres pour lesquels vous avez été reconnu responsable au cours des 12 mois précédant de 2 mois l’échéance annuelle du contrat.

Le bonus-malus (ou coefficient de réduction-majoration) d’origine est de 1.

Il augmente si vous avez été reconnu responsable (totalement ou partiellement) d’un ou plusieurs sinistre(s) au cours de la période de référence (malus) et il diminue en l'absence de sinistre responsable (bonus).

Le bonus-malus ne peut être inférieur à 0,5 (« bonus 50% » dans le langage courant) et supérieur 3,5. Il est égal à 1 à l’origine.

Après chaque sinistre responsable survenu au cours de la période annuelle de référence, le bonus-malus est augmenté de 25 %.

Exemple : en partant d'un bonus-malus de 1, après le premier accident dont vous êtes responsable, le bonus-malus est de 1,25. En cas de 2ème accident au cours de la même période de référence, il sera de 1,56.

Après chaque période annuelle sans sinistre responsable, le bonus-malus (ou coefficient de réduction-majoration) est réduit de 5 %.

Exemple : en partant d'un bonus-malus de 1, après la première période annuelle sans accident, le bonus-malus est de 0,95 et après la deuxième période sans accident, il est de 0,90 et ainsi de suite jusqu'à descendre à 0,50 au minimum.
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À savoir :
  • Aucune majoration n'est appliquée pour le premier sinistre responsable survenu après une période d'au moins trois ans au cours de laquelle le bonus-malus a été égal à 0,50 ;
  • Après deux années consécutives sans sinistre, le bonus-malus ne peut être supérieur à 1.
Attention
Le bonus-malus est différent des surprimes qui peuvent être appliquées aux conducteurs novices (moins de trois ans de permis de conduire), aux conducteurs qui ne peuvent pas justifier d'une assurance effective au cours des trois dernières années, ainsi qu'aux conducteurs qui ont été condamnés pour conduite en état d'ivresse ou dont le permis de conduire a été suspendu.

Pour calculer chaque année votre bonus-malus, l’assureur prend en compte les sinistres pour lesquels vous avez été reconnu responsable (totalement ou partiellement) ou l’absence de sinistre au cours des 12 mois précédant de 2 mois l’échéance annuelle de votre contrat d’assurance automobile.

Par exemple :
Si votre contrat d’assurance arrive à échéance le 1er juillet de l’année en cours, l’assureur prendra en compte les sinistres responsables intervenus ou l’absence de sinistres entre le 1er mai de l’année précédente et le 30 avril de l’année en cours.

Attention : Aucun malus n’est appliqué :
  • Si vous n’êtes pas responsable du sinistre ;
  • En cas d’accident de stationnement sans tiers identifié, si vous êtes correctement garé ;
  • En cas de vol du véhicule, incendie ou bris de glace ;
  • Lorsque l'auteur de l'accident conduit le véhicule à l'insu du propriétaire ou de l'un des conducteurs désignés (ex : accident causé à la suite du vol du véhicule), sauf s'il vit habituellement au foyer de l'un de ceux-ci ;
  • Si l’accident est imputable à un cas de force majeure (cf. article 1218 du Code civil).
Le bonus-malus (ou « coefficient de réduction-majoration »), figure sur l’avis d’échéance ou l’appel de cotisation adressé tous les ans par l’assureur. Ce document mentionne également le montant de la prime de référence fixée par l’assureur ainsi que le montant de la prime nette après application du bonus-malus.


Pour chaque année sans aucun sinistre responsable, votre coefficient diminue de 5 %. Pour obtenir le nouveau coefficient, il suffit de multiplier celui de l’année précédente par 0,95. Le résultat est arrêté à 2 chiffres après la virgule et arrondi par défaut.

En pratique, il faut 13 années consécutives sans accident responsable pour atteindre le bonus maximal (50 %) :
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L’assureur adresse tous les ans un relevé d’informations comportant notamment :
  • la date de souscription du contrat ;
  • le numéro d’immatriculation du véhicule ;
  • les nom, prénoms, date de naissance, numéro et date de délivrance du permis de conduire du souscripteur (et de chaque conducteur désigné dans le contrat) ;
  • le nombre, la nature, la date des sinistres survenus au cours des 5 périodes annuelles qui précèdent l’établissement du relevé d’informations, le nom des conducteurs responsables et leur part de responsabilité ;
  • le coefficient de réduction-majoration appliqué à la dernière échéance annuelle ;
  • la date à laquelle les informations ci-dessus ont été arrêtées.
Vous pouvez également demander ce relevé d’informations à un tout moment à votre assureur. En tout état de cause, il vous sera indispensable si vous souhaitez changer d’assurance.

À savoir : En cas de résiliation du contrat d’assurance automobile, l’assureur doit fournir ce relevé d'informations dans les 15 jours à compter de la demande expresse de l’assuré.
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Bureau Central de Tarification

Le BCT automobile a été créé par la loi n°58-208 du 27 février 1958 instituant une obligation d’assurance en matière de circulation de véhicules terrestres à moteur.

Le Bureau Central de Tarification, ou BCT, est un organisme d’État, à destination des personnes qui ont des difficultés à trouver une assurance auto.

Pour rappel, en France, l’assurance auto est obligatoire pour tous les automobilistes. Or, lorsque certains conducteurs présentent un haut niveau de risques au volant, les compagnies d’assurance auto peuvent refuser de leur proposer un contrat auto.

Selon l'Article L212-1 du code des assurances :

"Toute personne assujettie à l'obligation d'assurance qui, ayant sollicité la souscription d'un contrat auprès d'une entreprise d'assurance couvrant en France les risques de responsabilité civile résultant de l'emploi de véhicules terrestres à moteur, se voit opposer un refus, peut saisir un bureau central de tarification dont les conditions de constitution et les règles de fonctionnement sont fixées par le décret en Conseil d'Etat prévu à l'article L. 211-1.
Le bureau central de tarification a pour rôle exclusif de fixer le montant de la prime moyennant laquelle l'entreprise d'assurance intéressée est tenue de garantir le risque qui lui a été proposé. Il peut, dans les conditions fixées par le décret en Conseil d'Etat susmentionné, déterminer le montant d'une franchise qui reste à la charge de l'assuré. Il est tenu de statuer sur les demandes qui lui sont adressées.
"

Le BCT automobile peut contraindre une compagnie à vous assurer pour la garantie obligatoire responsabilité civile. Dans ce cas, c'est le BCT qui fixe lui-même le tarif du contrat (Article L212-3 du code des assurances).

Le Bureau central de tarification comporte 5 sections qui correspondent aux assurances obligatoires pour lesquelles il peut être saisi :
  • responsabilité civile automobile
  • assurance construction (responsabilité décennale/dommage ouvrage),
  • assurance des catastrophes naturelles,
  • assurance de la responsabilité civile médicale,
  • assurance de responsabilité civile des locataires, copropriétaires et syndicats de copropriété.
Il n’a pas compétence pour intervenir pour des assurances obligatoires autres que celles énumérées ci-dessus.

Il ce peut qu'une ou plusieurs compagnie d'assurance ne veuillent assurer votre voiture, vous pouvez saisir le Bureau central de tarification (BCT).

L'assureur peut refuser de vous proposer d'autres garanties en dehors l'assurance obligatoire.



La démarche par étapes

Téléchargez et remplissez le formulaire de saisine du BCT :

Questionnaire auto particulier

Demander à l'assureur 2 exemplaires de la proposition d'assurance
Après le refus de votre demande d'assurance, vous devez demander à l'assureur 2 exemplaires de l'imprimé dénommé proposition d'assurance.

Votre assureur ne peut pas refuser de vous remettre ce document.

Adresser un exemplaire au siège social de l'assureur
Vous devez ensuite adresser au siège social de l'assureur un exemplaire complété, en recommandé avec accusé de réception. Conservez l'autre exemplaire comme preuve.

Il faut joindre au courrier un relevé d'information de l'ancienne compagnie d'assurance et une photocopie de votre carte grise (désormais appelée certificat d'immatriculation) et de votre permis de conduire.

Vous devez également demander à l'entreprise de vous fournir un devis pour cette assurance obligatoire, avec le montant de la prime et les majorations appliquées.

La société d'assurance est dans l'obligation de vous délivrer le devis.

En cas de refus de l'assureur ou en cas d'absence de réponse : écrire au BCT
Si la société refuse de vous assurer pour la garantie obligatoire responsabilité civile ou si elle ne vous répond pas dans les 15 jours à compter de la réception de votre demande, vous pouvez saisir le BCT par courrier par lettre recommandée avec accusé de réception ou par envoi recommandé électronique. (Article 250-2 du code des assurances)


La lettre doit être envoyée en recommandée avec avis de réception

Madame, Monsieur,

La société d’assurances (ses nom et adresse) refuse de me délivrer l’assurance de responsabilité civile obligatoire pour mon véhicule.

(1er cas) Vous trouverez ci-joint sa lettre de refus.

(2d cas) Elle n’a pas répondu, dans les quinze jours qui lui étaient impartis, à ma demande d’assurance (joignez copie de votre envoi à la société ainsi que du recommandé avec avis de réception).

Je demande l’intervention du BCT, conformément aux articles L. 212-1 et R. 250-1 et suivants du code des assurances.

Je vous prie de bien vouloir trouver ci-joint :

1) la formule de souscription complétée et adressée à la société susvisée,
2) le devis établi par l’assureur (s’il a été communiqué),
3) la copie du permis de conduire,
4) la copie du certificat d’immatriculation du véhicule,
5) la copie du relevé d’information,
6) la décision judiciaire condamnant ma conduite sous l’empire d’un état alcoolique (si tel est le cas).

Dans l’attente de votre réponse, je vous prie d’agréer, Madame, Monsieur, l’expression de mes salutations distinguées.

(Signature)
Le courrier doit être accompagné des documents suivants :
  • 2ème exemplaire complété du document proposition d'assurance
  • Accusé de réception par l'assurance du courrier que vous lui avez envoyé
  • Devis fourni par la compagnie d'assurance et sa lettre de refus de vous assurer (si ces documents vous ont été envoyés)
  • Photocopie de la carte grise et de votre permis de conduire
  • Relevé d'information de l'ancienne compagnie d'assurance
  • Dernier avis d'échéance de votre contrat
  • En cas de condamnation pour conduite sous l'emprise de substances interdites, copie de la décision judiciaire
La décision est prise dans un délai d'environ 2 mois.

Vous devez répondre au BCT pour lui signaler votre accord, par lettre recommandée avec accusé de réception.

Vous devrez alors payer la cotisation à la société d'assurance qui va assurer votre voiture.

Coordonnée du BCT :

Bureau Central de Tarification (BCT)
1 rue Jules Lefebvre
75009 Paris
www.bureaucentraldetarification.com.fr
"Ceux qui échouent trouvent des excuses, ceux qui réussissent trouvent les moyens
Quand un homme a faim, mieux vaut lui apprendre à pêcher que de lui donner un poisson.
"
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V-X
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L'assurance

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Attestation et certificat d'assurance

Attention
Fin de la carte verte d'assurance

Le certificat d'assurance et l'attestation d'assurance ne seront plus exigés comme justificatifs d'assurance à partir du 1er avril 2024. Pour vérifier la situation des véhicules à partir de cette date, les agents des forces de l'ordre consulteront le fichier des véhicules assurés.

Décret n° 2023-1152 du 8 décembre 2023 portant simplification des modalités de preuve et de contrôle de l'assurance de responsabilité civile automobile obligatoire


L'assureur délivre au propriétaire qui souscrit un contrat une attestation d'assurance et un certificat d'assurance.

Le certificat d'assurance doit être apposé de manière visible sur le véhicule.

L'attestation d'assurance doit être en possession du conducteur, pour pouvoir la présenter en cas de contrôle.

Mais il ne constitue pas une preuve absolue de la validité du contrat d'assurance.

En effet, l'assureur peut prouver que le contrat n'est plus en vigueur, par exemple parce que les cotisations ne sont pas payées ou parce que l'assuré a demandé la suspension temporaire.
Information
Les véhicules immatriculés à l'étranger ne sont pas soumis à l'obligation d'afficher le certificat d'assurance.
Selon l’article R211-14 du code des assurances :

« Tout conducteur d'un véhicule mentionné à l'article L. 211-1 doit, dans les conditions prévues aux articles de la présente section, être en mesure de présenter un document faisant présumer que l'obligation d'assurance a été satisfaite. »

Selon l’article R 233-3 du code de la route : « Sera puni de la peine d'amende prévue pour les contraventions de deuxième classe tout conducteur d'un véhicule mentionné à l'article L. 211-1 et non soumis à l'obligation prévue à l'article R. 211-21-1 qui ne sera pas en mesure de présenter un des documents justificatifs prévus aux articles R. 211-15 et R. 211-17. Toutefois, ces dispositions ne sont pas applicables lorsque ce conducteur est passible de la sanction prévue à l'alinéa suivant.

Sera punie de la peine d'amende prévue pour les contraventions de la 4e classe toute personne qui, invitée à justifier dans un délai de cinq jours de la possession d'un des documents mentionnés à l'alinéa précédent, n'aura pas présenté ce document avant l'expiration de ce délai.

Les documents justificatifs prévus au présent article n'impliquent pas une obligation de garantie à la charge de l'assureur.
»

Art.R. 211-21-1

-Tout souscripteur d'un contrat d'assurance prévu par l'article L. 211-1 doit apposer sur le véhicule automoteur assuré, dans les conditions fixées par un arrêté du ministre chargé de l'économie, le certificat d'assurance décrit aux articles R. 211-21-2 et R. 211-21-3, alinéa 2
"Ceux qui échouent trouvent des excuses, ceux qui réussissent trouvent les moyens
Quand un homme a faim, mieux vaut lui apprendre à pêcher que de lui donner un poisson.
"
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