conducteurs.
Si le trafic nocturne ne représente que 10 % du trafic total, un tiers des blessés hospitalisés et 41 % des décès ont lieu la nuit,
selon l’Observatoire national interministériel de la sécurité routière. Le passage à l’heure d’hiver voit le nombre d’accidents augmenter
d’octobre à janvier.
Les principales victimes sont les piétons, les cyclistes et les utilisateurs de trottinettes.
Conduire de nuit augmente le risque d’accident mortel par sept.
L’œil humain n’est pas conçu pour voir dans l’obscurité, l’acuité visuelle est divisée par 3.
La nuit représente environ 10% du trafic, mais elle concentre 2 personnes tuées sur 5 et 1/3 des personnes blessées hospitalisées (plus de 24 heures).
La fatigue est l'une des premières causes des accidents de la route nocturnes.
Une mauvaise visibilité demande davantage d’attention et de vigilance chez le conducteur.
Par ailleurs, d’autres dangers liés à la conduite de nuit existent pour le conducteur :
- Perception visuelle fortement diminuée ;
- Les animaux sauvages sortent davantage la nuit ;
- Contrastes atténués ;
- Champ visuel réduit ;
- Sens du relief perturbé ;
- Feux des autres véhicules davantage éblouissants
- Conduire de nuit est parfois aussi synonyme de somnolence.
Il est donc important de savoir reconnaître les premiers signes de fatigue :
picotements des yeux, nuque et dos plus raides, paupières lourdes…
Conduire de nuit est dangereux car notre système physiologique est réglé pour que l’on dorme entre 2h et 5h du matin En 2022, 42 % des tués le sont de nuit. Ce ratio est de 53 % sur autoroute (52 % en 2019), 41 % sur routes hors agglomération (ratio équivalent en 2019) et 41 % en agglomération (43 % en 2019).
48 % des piétons tués en 2022 le sont de nuit. Ce ratio est de 79 % sur autoroutes, 75 % sur les routes hors agglomération, 31 % en agglomération.
La nuit, 1 conducteur sur 2 est gêné par l’éblouissement des autres véhicules. Dès qu’un conducteur croise les phares d’un autre véhicule, un fort différentiel de lumière intervient et le système visuel se sature de lumière. Durant quelques secondes un voile noir apparaît, le temps que l’œil s’adapte, et la vision est dégradée.
La nuit, les feux de croisement et/ou de route sont obligatoire. (Article R416-6 du code de la route et Article R313-2 du code de la route).
Les difficultés de la conduite de nuit viennent très souvent du manque de visibilité et de l’éblouissement:
1. Faites vérifier le réglage de vos feux de route pour éviter d’éblouir les autres usagers ;
2. Nettoyer le pare-brise, les vitres et rétroviseurs pour éviter d’être gêné par des reflets ;
3. Abaissez l’éclairage intérieur (tableau de bord, écran central, plafonnier, etc.) ;
4. Utilisez vos feux de croisement, même dans une agglomération éclairée. Les feux de position sont trop faibles ;
5. Adaptez votre allure au manque de visibilité ;
6. Mettez le rétroviseur intérieur en position nuit ou remplacez-le par un rétroviseur électrochrome ;
7. Regardez le bord droit de la route si vous êtes ébloui par un véhicule arrivant en face ;
8. Respectez les distances de sécurité définies par l’Article R412-12 Code de la route pour avoir le temps de réagir ;
9. Utilisez des lunettes jaunes pour conduire la nuit ou des sur-lunettes si vous avez déjà des lunettes de vue ;
10. Prévoyez une bouteille d’eau pour rester hydraté. Même une déshydratation légère fatigue ;
11. Faites vérifier votre acuité visuelle nocturne si la gêne est inhabituelle.