[Thème] Les systèmes de retenue : rôles réglementation, accidentologie, installation des passagers

Former des apprenants conducteurs par des actions individuelles et collectives, dans le respect des cadres réglementaires en vigueur

Les thèmes présent ne ce substitue pas à vos recherches et mise en forme de vos cours.
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V-X
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Les systèmes de retenue : rôles réglementation, accidentologie, installation des passagers

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Le Québécois Gustave Désiré Lebeau invente en 1903 ses bretelles protectrices et dépose un brevet .

En 1959, Nils Bohlin , ingénieur chez VOLVO, invente la ceinture 3 points telle que nous la connaissons aujourd'hui.

Seulement en 1970 , son installation est imposée aux constructeurs de véhicule aux places avant. Bravant l'opposition des défenseurs des libertés individuelles, la France est le premier pays européen à légiférer dans ce domaine après le triste record de mortalité routière de 1972 (18 000 morts).

La ceinture de sécurité est devenue obligatoire dans les voitures le 1er juillet 1973 pour les places avant hors agglomération.

Le 1er octobre 1979, la ceinture est finalement imposée pour les usagers des places avant des voitures, de jour comme de nuit, en agglomération comme hors agglomération.

En 1990, le port de la ceinture de sécurité deviendra également obligatoire à l’arrière des voitures.

À partir du 1er janvier 1992, il y aura obligation d’utiliser les moyens de retenue homologués pour le transport d’enfants. En 2008, chaque place équipée de ceinture devra être occupée par une seule personne.

Une ceinture de sécurité homologuée supporte au minimum une force de 3 tonnes, une résistance suffisante pour retenir une personne en cas d’arrêt brutal.

Le port de ceinture est obligatoire pour les véhicules routiers :
  • Automobiles à porter constamment dans tous les véhicules en mouvement* ;
  • Autocars, en cas de vitesse importante sur une route nationale ou autoroute.
  • Camions, systématiquement aussi en mouvement ;
Positionnement de la ceinture à 3 points d’ancrage :
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Pour être efficace, elle ne doit pas être tordu-ni plié.
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* : Selon l’article R412-1 du code de la route :

« II. - Toutefois, le port de la ceinture de sécurité n'est pas obligatoire :
1° Pour toute personne dont la morphologie est manifestement inadaptée au port de celle-ci ;
2° Pour toute personne munie d'un certificat médical d'exemption, délivré par un médecin agréé consultant hors commission médicale chargé d'apprécier l'aptitude physique des candidats au permis de conduire et des conducteurs ou par les autorités compétentes d'un Etat membre de la Communauté européenne ou de l'Espace économique européen. Ce certificat médical doit mentionner sa durée de validité et comporter le symbole prévu à l'article 5 de la directive 91/671/CEE du Conseil du 16 décembre 1991 ;
3° En intervention d'urgence, pour tout conducteur ou passager d'un véhicule d'intérêt général prioritaire ou d'une ambulance ;
4° Pour tout conducteur de taxi en service ;
5° En agglomération, pour tout conducteur ou passager d'un véhicule des services publics contraint par nécessité de service de s'arrêter fréquemment ;
6° En agglomération, pour tout conducteur ou passager d'un véhicule effectuant des livraisons de porte à porte.
»


Le transport d'un enfant de moins de dix ans sur un siège avant d'un véhicule à moteur est interdit, sauf dans l'un des cas suivants :

« 1° Lorsque l'enfant est transporté, face à l'arrière, dans un système homologué de retenue spécialement conçu pour être installé à l'avant des véhicules et que le coussin de sécurité frontal est désactivé ;
2° Lorsque le véhicule ne comporte pas de siège arrière ou si le siège arrière n'est pas équipé de ceinture de sécurité ;
3° Lorsque les sièges arrière du véhicule sont momentanément inutilisables ou occupés par des enfants de moins de dix ans, à condition que chacun des enfants transportés soit retenu par un système prévu au II de l'article R. 412-2.
»


La ceinture de sécurité est le moyen le plus adapté de protéger tous les occupants adultes d’un véhicule y compris les femmes enceintes.
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Depuis 2005, le conducteur d’un véhicule ⩽ à 9 places est responsable du port de la ceinture ou d’un moyen de retenue adapté pour tous ses passagers âgés de moins de 18 ans.

Depuis 2015, l’ensemble des autocars est concerné par l’équipement en ceinture et l’obligation de la porter.

Ne sont pas concernés :
  • Les autobus : il s’agit des véhicules de transport en commun urbain, conçus essentiellement avec des places debout et dont les places assises ne sont pas équipées de ceinture de sécurité.
  • Les petits trains routiers à vocation touristique.
Dans ces cas exceptionnels, le préfet peut autoriser le transport de passagers debout dans les conditions définies aux articles R. 411-23-1 du code de la route et R. 411-23-2 du code de la route.

Dans les véhicules de même capacité, lorsqu'un siège n'est pas équipé de ceinture de sécurité, il est interdit d'y transporter un enfant de moins de trois ans.

Dans les véhicules récents, la ceinture est associée à d’autres systèmes de sécurité secondaire qui permettent (combinés ou non) d’accroître son efficacité et de minimiser les traumatismes consécutifs à un choc.

Il existe quatre autres systèmes de sécurité secondaire :
  • Les airbags (coussins gonflables) : Les airbags sont des dispositifs de sécurité qui se déclenchent lors d’une collision pour protéger le conducteur ainsi que le passager avant d’un véhicule. Leur efficacité est optimale lorsque l’airbag est associé à une ceinture de sécurité ainsi qu’à un prétensionneur de ceinture. Les airbags peuvent blesser les passagers d’un véhicule. Il existe un nombre conséquent d’airbags : Airbag frontal ; Airbag latéral; Airbag rideau ; Airbag genoux ; Airbag anti-glissement ; Airbag de ceinture.
  • Le prétensionneur désigne un système (pyrotechnique ou réversible) chargé de tendre la sangle de la ceinture de sécurité en cas de choc. La boucle d’attache de ceinture est sertie sur un câble relié à un système de prétension à déclenchement électronique. Il permet d’améliorer la retenue en optimisant le positionnement de la sangle au niveau du bassin et en éradiquant le "mou" qui favoriserait le sous-marinage, phénomène au cours duquel le corps glisse sous la ceinture, avec des conséquences graves possibles au niveau des organes abdominaux. Il existe également des prétentionneurs arrière intégrés aux enrouleurs de ceintures. Ils équipent alors les places latérales gauche et droite.
  • Le limiteur d'effort, intégré dans le mécanisme d’enroulement de la ceinture permet de réduire les traumatismes à l'épaule et au thorax lors de chocs frontaux violents.
  • L’appuie-tête : Constitue pourtant un important supplément de protection au port de la ceinture et au système d’airbags. La fonction d’un appuie-tête, correctement réglé, est de limiter les traumatismes cervicaux lors du phénomène de « coup du lapin » (aussi dénommé entorse cervicale ou ‘Whiplash’ en anglais).
Enfin, pour inciter les usagers à boucler leur ceinture, les équipementiers ont développé des avertisseurs d’oubli de port de la ceinture. Le signal pouvant se faire de manière visuelle et/ou sonore.
"Ceux qui échouent trouvent des excuses, ceux qui réussissent trouvent les moyens
Quand un homme a faim, mieux vaut lui apprendre à pêcher que de lui donner un poisson.
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Le siège auto

L’utilisation d’un siège auto est obligatoire jusqu’à 10 ans et pour les enfants d’une taille inférieure ou égale à 1,35 m.

Les sièges peuvent être classés en 4 catégories qui sont, en suivant la croissance de l’enfant :
  1. Les nacelles ;
  2. Les sièges-coque ;
  3. Les sièges 2e âge ;
  4. Les rehausseurs.
L’enfant doit voyager dos à la route le plus longtemps possible.

Il existe 2 méthodes pour installer le siège dans la voiture :
  • Ceinture de sécurité ;
  • Isofix.
Installer le siège et l’enfant correctement est impératif, au risque d’exposer l’enfant à un grave danger en cas d’accident.

Il en existe 4 catégories principales, qui correspondent à 3 périodes de la vie de l’enfant.

Catégories de poids pour les groupes d’homologation des dispositifs de retenue pour enfant
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- Lit-auto, groupe 0 : pour les enfants pesant moins de 10 kg ;
Le lit-auto ou nacelle s’installe toujours sur la banquette arrière du véhicule perpendiculairement à la route. Il doit toujours être fixé au véhicule au moyen de la ceinture 3 points.

- Siège bébé dos à la route, groupe 0+ : pour les enfants pesant moins de 13 kg ;
Un bébé doit nécessairement voyager dos à la route et ce, le plus longtemps possible. En effet, le processus d’ossification de ses vertèbres cervicales n’est pas terminé avant 18 mois environ, et la tonicité musculaire de son cou n’est pas suffisante.
Si le dispositif de retenue de l’enfant est installé à l’avant l’airbag frontal doit être impérativement désactivé.
Le cheminement de la ceinture pour fixer un siège auto, dos à la route sur le véhicule est indiqué sur le dispositif de retenue de l’enfant grâce à des repères de couleur bleu (couleur réglementaire). Il est primordial de bien le respecter pour que la protection soit optimale et que la coque soit orientée dos à la route.

- Siège à coque avec harnais, groupe I : pour les enfants pesant entre 9 kg et 18 kg ;
La particularité des sièges face à la route est de disposer de leur propre système de ceinture (5 sangles : 2 sur le thorax, 2 sur le haut des cuisses et une pour empêcher que ces dernières ne remontent sur le ventre). Ce moyen permet de retenir le corps de l’enfant, encore très souple de manière beaucoup plus efficace qu’à l’aide de la ceinture de sécurité à 3 points conçue pour un adulte.

- Rehausseur, groupe II : pour les enfants pesant entre 15 kg et 25 kg ;

- Rehausseur groupe III : pour les enfants pesant entre 22 kg et 36 kg ;

Le rôle du rehausseur est de guider la ceinture correctement sur le corps de l’enfant pour que la sangle ventrale de la ceinture de sécurité standard à 3 points d’ancrage passe sur le haut des cuisses et au niveau de l’épaule.

En effet, la ceinture de sécurité a été conçue pour retenir des adultes dont la morphologie est différente de celle des enfants.
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Attention
À partir du 1er septembre 2024, les sièges répondant à la norme R44 ne seront plus commercialisés au profit de ceux correspondants à la norme européenne R129, plus protectrice . Les sièges estampillés R44 pourront toujours être utilisés, notamment pour les véhicules ne disposant pas de système de fixation Isofix.
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Le Système de fixation ISOFIX
ISOFIX est un système standardisé de fixation des dispositifs de retenue de l’enfant qui n’utilise pas la ceinture de sécurité par lequel le siège-auto est fixé de manière rigide à la structure même de la voiture.

Le but de ce système est de limiter les erreurs d’installation et de montage des modèles universels de dispositif de retenue de l’enfant et réduire ainsi les risques de blessure en cas de collision. Toutefois, on ne peut utiliser le système ISOFIX que dans des véhicules équipés de points de fixation ISOFIX, qui sont depuis 2011 obligatoires sur tous les véhicules particuliers neufs.

La législation européenne oblige depuis 2012 d’utiliser la norme ISOFIX en système de fixation.

Les constructeurs automobiles conçoivent des véhicules pouvant accepter tous les gabarits de dispositif de retenue de l’enfant sans exception, y compris les groupes 0+, qui sont les plus contraignants compte tenu de leur installation dos à la route.

le système ISOFIX, le dispositif de retenue de l’enfant est sécurisé au moyen de 3 points d’ancrage spécifiques :
  • Deux pinces métalliques de verrouillage, situées sur la base arrière du dispositif de retenue de l’enfant, se clippent sur deux anneaux fixés au véhicule situés entre l'assise et le dossier du siège.
  • D'un 3ème point de stabilité (dispositif anti-rotation) permettant d'empêcher le dispositif de retenue de l’enfant de basculer vers l'avant en cas de collision
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Il existe actuellement 3 types d'homologation pour les systèmes ISOFIX :
  • L'homologation universelle : elle s'applique, dans tous les véhicules équipés du système ISOFIX, aux dispositifs de retenue de l’enfant de groupe 1 (enfants de 9 à 18 kg) installés face à la route avec l'utilisation obligatoire d'un 3ème point d'ancrage ISOFIX "Top tether" ou sangle de retenue. La sangle fixée en haut du dossier se fixe à un crochet situé dans le coffre ou au dos du siège du véhicule.
  • L'homologation semi-universelle : Concerne les dispositifs de retenue de l’enfant des groupes 0 et 0+ installés dos ou face à la route. La base ISOFIX vient ajouter un 3ème point d'ancrage de type "jambe de force" ou pied d’ancrage, réglable en hauteur, qui s'appuie sur le plancher du véhicule et stabilise le dispositif de retenue de l’enfant. Cette solution, dite "semi universelle", nécessite de vérifier la compatibilité de ce système avec le véhicule (la liste des véhicules compatible est fournie avec le dispositif de retenue de l’enfant).
  • L'homologation pour des véhicules spécifiques : S'applique aux dispositifs de retenue de l’enfant à 2 points d'ancrage ISOFIX qui n'ont pas besoin de dispositif anti-rotation (jambe de force ou top tether).
Critères employés par type de DRE pour définir une utilisation appropriée en fonction des caractéristiques démographiques de l’enfant
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Le Transport en voiture d’un chien

Le code de la route n’empêche pas le transport d’un animal en voiture, toutefois les articles R. 412-1 du Code de la route et R. 412-6 du Code de la route relatent que :

« Tout passager doit porter une ceinture de sécurité homologuée »

« Tout conducteur doit se tenir constamment en état et en position d'exécuter commodément et sans délai toutes les manœuvres qui lui incombent. Ses possibilités de mouvement et son champ de vision ne doivent pas être réduits par le nombre ou la position des passagers, par les objets transportés ou par l'apposition d'objets non transparents sur les vitres »

Ne pas respecter ces dispositions entraîne pour tous conducteurs une amende de deuxième classe. L'immobilisation du véhicule est également possible dans les conditions prévues aux articles L. 325-1 du code de la route à L. 325- 3.

De plus, l’article 1243 du Code Civil relate que :

« Le propriétaire d'un animal, ou celui qui s'en sert, pendant qu'il est à son usage, est responsable du dommage que l'animal a causé, soit que l'animal fût sous sa garde, soit qu'il fût égaré ou échappé. »

Ils doivent être adaptés à la taille de l'animal, mais aussi à celle du véhicule.

Il existe plusieurs types de dispositifs pour transporter son animal en voiture :
  • Le harnais ancré au système d’arrimage de la ceinture de sécurité avec un ou deux points d’attache ;
  • Des grilles de séparation à placer entre le coffre et les sièges arrière ;
  • Des filets de séparation à placer entre le coffre et les sièges arrière ou entre la banquette arrière et les sièges avant ;
  • Sac de transport ;
  • Cage pour animal ;
  • Une caisse de transport positionnée dans le coffre ou sur la banquette arrière.
Leur avantage est de laisser une certaine liberté à l'animal et d'empêcher qu'il puisse passer entre les sièges conducteur et passager
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Statistiques

En 2022, 355 personnes tuées dans des véhicules de tourisme (VT), véhicules utilitaires (VU), poids lourds, autocars ou voiturettes ne portaient pas leur ceinture, soit 24 % des personnes tuées pour lesquelles le port de la ceinture est renseigné. Ce taux est de 23 % pour les usagers de véhicules de tourisme et de 33 % pour les véhicules utilitaires.

Le défaut de port de la ceinture, parmi les cas où celui-ci est renseigné, est particulièrement élevé :

chez les conducteurs alcoolisés : 38 % des conducteurs tués, contre 13 % quand le conducteur n’est pas alcoolisé ;
chez les usagers tués de nuit : 34 %, contre 14 % de jour ;
chez les enfants de 0-13 ans dans les VU 67 % contre 17% dans les VT ;
chez les jeunes de 14 à 17 ans dans les VU 100 % contre 46% dans les VT.

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Sur les accidents mortels de la période 2020-2022, pour les VT, pour les conducteurs tués et dont le port est connu, le taux de non port est de 17 % sur les autoroutes, de 20 % sur les routes hors agglomération, et de 24 % sur les voies en agglomération. Dans les VT dont le conducteur est alcoolisé, le taux de non port pour les conducteurs est de 38 %, et il est de 42 % pour les passagers de ces mêmes véhicules.
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Bien attacher sa ceinture de sécurité permet de réduire le risque de décès de :
  • 40 à 65% aux places avant ;
  • 25 à 57% aux places arrière.
L’efficacité de la ceinture dépend :
  • De la nature du choc ;
  • De la violence de l’impact ;
  • Du bon positionnement.
La ceinture de sécurité s’avère efficace dans :
  • 100% des accidents avec retournement ;
  • 50% lors d’une collision frontale ;
  • 20% en cas de choc latérale.

Sans ceinture de sécurité le risque de décès est multiplié par 3

Avec la ceinture de sécurité, le risque de décès est :
  • Inférieur à 2% lors d’un impact à 50 km/h ;
  • De 22% lors d’un impact à 60km/h ;
  • De 48% lors d’un impact à 70 km/h.
________________________________________

En 2022, le nombre de contravention : 176 325 pour non-port de la ceinture de sécurité d'un véhicule à moteur
.
Les points retirés pour le non-port de la ceinture : 251 470 points retirés, ce qui représente 1,5 % de l’ensemble des points retirés en 2022.
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Sanctions

Principes généraux de sécurité (Article R 412-6 du code de la route)

Contravention 2ème classe

Retrait de points : Aucun
  • Amende forfaitaire minorée : 22 euros
  • Amende forfaitaire : 35 euros
  • Amende forfaitaire majorée : 75 euros
  • Amende maximum (si passage au tribunal) : 150 euros
Peine complémentaire
Immobilisation du véhicule

Non-port de la ceinture de sécurité (Article R 412-1 du code de la route)

Contravention 4ème classe

Retrait de points : 3 points du permis de conduire
  • Amende forfaitaire minorée : 90 euros
  • Amende forfaitaire : 135 euros
  • Amende forfaitaire majorée : 375 euros
  • Amende maximum (si passage au tribunal) : 750 euros

Non-port de la ceinture de sécurité d’un enfant de moins de dix ans (Article R 412-2 du code de la route)

Contravention 4ème classe

Retrait de points : Aucun
  • Amende forfaitaire minorée : 90 euros
  • Amende forfaitaire : 135 euros
  • Amende forfaitaire majorée : 375 euros
  • Amende maximum (si passage au tribunal) : 750 euros

Le transport d'un enfant de moins de dix ans sur un siège avant (Article R 412-3 du code de la route)

Contravention 4ème classe

Retrait de points : Aucun
  • Amende forfaitaire minorée : 90 euros
  • Amende forfaitaire : 135 euros
  • Amende forfaitaire majorée : 375 euros
  • Amende maximum (si passage au tribunal) : 750 euros
Sauf les cas suivant :
« 1° Lorsque l'enfant est transporté, face à l'arrière, dans un système homologué de retenue spécialement conçu pour être installé à l'avant des véhicules et que le coussin de sécurité frontal est désactivé ;
2° Lorsque le véhicule ne comporte pas de siège arrière ou si le siège arrière n'est pas équipé de ceinture de sécurité ;
3° Lorsque les sièges arrière du véhicule sont momentanément inutilisables ou occupés par des enfants de moins de dix ans, à condition que chacun des enfants transportés soit retenu par un système prévu au II de l'
article R. 412-2. du code de la route »



Responsabilité de l’accompagnateur durant le transport

Selon l’Article R214-50 du code rural : « le transport d’animaux dans les voitures particulières (…) est effectué sous la responsabilité de l’accompagnateur de telle sorte que les animaux disposent d’un espace et d’une aération répondant à leurs besoins vitaux »


Contravention 4ème classe (Article R. 215.7 du code rural et de la pêche maritime)
  • Amende forfaitaire minorée : 90 euros
  • Amende forfaitaire : 135 euros
  • Amende forfaitaire majorée : 375 euros
  • Amende maximum (si passage au tribunal) : 750 euros
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