Dans un État de droit, la Constitution se situe au sommet de la hiérarchie des normes. Le juge et le législateur doivent la respecter sous le contrôle du juge constitutionnel.
Une Constitution écrite est généralement organisée en plusieurs parties appelées titres, eux-mêmes divisés en articles et alinéas. Elle peut comporter également une charte des droits fondamentaux. En France, les droits fondamentaux apparaissent dans le Préambule de la Constitution (qui fait, par exemple, référence à la Déclaration des Droits de l'Homme et du Citoyen du 26 août 1789).
Certains États, comme le Royaume-Uni, n’ont pas de Constitution écrite. C’est la coutume qui prime pour organiser les relations entre les institutions. Aux États-Unis, la Constitution, inchangée depuis 1787, est un texte unique. Il comprend à la fois la liste des droits fondamentaux des citoyens et la définition des différents pouvoirs.
La France a connu une quinzaine de constitutions différentes, notamment :
la première Constitution de 1791 : elle définit à la fois les droits fondamentaux et les différents organes de l’État. Elle instaure la souveraineté nationale et le gouvernement représentatif. Les pouvoirs sont séparés entre les ministres responsables devant le roi et l'Assemblée nationale qui ne peut être dissoute ;
les lois constitutionnelles instituant la IIIe République (1875) : sans Déclaration ni préambule, elles ne comportent aucune référence aux droits fondamentaux. Elles instaurent un régime parlementaire avec un Parlement à deux têtes (Chambre des députés et Sénat) ;
la Constitution de la Ve République (1958) : elle s'ouvre par un préambule qui fait référence à la Déclaration des Droits de l'Homme et du Citoyen de 1789, au préambule de la Constitution du 27 octobre 1946 et à la Charte de l’environnement (2004).
Certains États ne disposent pas de Constitution écrite, comme le Royaume-Uni.
Depuis 1791, la France a connu une quinzaine de Constitutions.