Les collectivités à statut particulier

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Quel est le statut de la Corse ?

La collectivité de Corse

Le statut de la Corse a été modifié par la loi du 7 août 2015 portant nouvelle organisation territoriale de la République (loi NOTRe) et trois ordonnances de novembre 2016.

La Corse n’est plus qualifiée de "collectivité territoriale" mais de "collectivité de Corse".

C'est une collectivité à statut particulier (comme le prévoit l’article 72 de la Constitution) en lieu et place de la collectivité territoriale de Corse (CTC) et des départements de Corse-du-Sud et de Haute-Corse.

Elle s’administre librement, dans les conditions fixées par la loi et par l’ensemble des autres dispositions législatives non contraires relatives aux départements et aux régions.
Information
Un statut spécifique depuis longtemps

1975
Création des deux départements de Corse-du-Sud et de Haute-Corse par la loi du 15 mai 1975 portant réorganisation de la Corse.

1982
Les revendications locales vers plus d’autonomie ou en faveur de l’indépendance ont avivé le souhait de doter la Corse d’un statut spécifique. Elle devient une région métropolitaine avant les autres par la loi du 2 mars 1982 portant statut particulier de la région Corse (complétée par celle du 30 juillet 1982 relative aux compétences). La Corse est dotée d’une Assemblée de Corse aux compétences assez étendues. Ce statut régional anticipé perd de son originalité avec la fixation des règles de fonctionnement des autres régions métropolitaines (loi du 6 janvier 1986).
De ce fait, des revendications nouvelles voient le jour, s’appuyant sur les exemples de régions insulaires d’autres pays d’Europe qui bénéficient d’un statut d’autonomie (Sardaigne, Sicile, Baléares, Canaries et Madère).

1991
Elles aboutissent avec la promulgation de la loi du 13 mai 1991 portant statut de la collectivité territoriale de Corse (CTC), qui fait de la Corse une collectivité territoriale à statut particulier. De manière originale pour une collectivité décentralisée française, elle connaît un mécanisme de responsabilité politique de l’exécutif, l’Assemblée de Corse pouvant en effet voter une motion de défiance.

2002
La loi du 22 janvier 2002 relative à la Corse lui donne de compétences nouvelles, mais n’en modifie pas le statut.

Fonctionnement et compétences

Les organes de la collectivité de Corse comprennent :
  • l'Assemblée de Corse et son président ;
  • le conseil exécutif de Corse et son président ;
  • le conseil économique, social, environnemental et culturel de Corse.
Selon l'article L4422-15 du code général des collectivités territoriales (CGCT) : "L'assemblée règle par ses délibérations les affaires de la Corse. Elle contrôle le conseil exécutif. L'assemblée vote le budget, arrête le compte administratif, adopte le plan d'aménagement et de développement durable de la Corse."

L'Assemblée de Corse procède parmi ses membres à l'élection du conseil exécutif de Corse et de son président. Le conseil exécutif est composé d'un président assisté de dix conseillers exécutifs (article L4422-19 du CGCT).

La collectivité de Corse exerce notamment des compétences dans les domaines suivants :
  • éducation et culture ;
  • sport et éducation populaire ;
  • aménagement et de développement durable ;
  • transports et gestion des infrastructures ;
  • logement ;
  • développement économique ;
  • tourisme ;
  • agriculture et forêt ;
  • eau et assainissement ;
  • énergie.
Essentiel
La Corse est une collectivité territoriale à statut particulier appelée "collectivité de Corse".

Cette collectivité présente des spécificités institutionnelles et dispose de compétences supplémentaires par rapport aux régions.

Sur le plan des institutions, la distinction est plus nette entre l'assemblée délibérante et l'exécutif de la collectivité que pour les régions classiques.
"Ceux qui échouent trouvent des excuses, ceux qui réussissent trouvent les moyens
Quand un homme a faim, mieux vaut lui apprendre à pêcher que de lui donner un poisson.
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Paris, collectivité territoriale spécifique

Depuis le 1er janvier 2019, Paris est une collectivité territoriale à statut unique, dénommée Ville de Paris. Elle exerce les compétences de la commune et du département de Paris.


La collectivité Ville de Paris

Paris a longtemps été la seule commune à être également un département : le maire de Paris étant ainsi président du conseil départemental, et le conseil de Paris étant à la fois conseil municipal et conseil départemental, disposant des deux séries de compétences.

Depuis le 1er janvier 2019, une collectivité unique à statut particulier, créée par la loi du 28 février 2017 relative au statut de Paris et à l’aménagement métropolitain et dénommée "Ville de Paris", exerce les compétences de la commune et du département de Paris.

La loi a aussi prévu des délégations de pouvoirs supplémentaires du maire de Paris à ceux des arrondissements. Elle regroupe également les quatre arrondissements centraux (1er, 2e, 3e et 4e arrondissements). Cette nouvelle mairie d'arrondissement "Paris centre" a été créée au lendemain des élections municipales de 2020.

Le texte modifie également la répartition des compétences entre la collectivité et l’État. Une plus grande décentralisation doit permettre au maire de Paris d’exercer des compétences de proximité : circulation et stationnement, police des baignades, réglementation des manifestations de voie publique à caractère festif, sportif ou culturel, police des édifices menaçant ruine, salubrité des bâtiments à usage principal d’habitation ou à usage partiel ou total d’hébergement, ou encore délivrance des cartes nationales d’identité et des passeports.


Un statut particulier à plus d'un titre

Paris connaît un statut particulier à plus d’un titre :
  • Ville-capitale, qui fut le théâtre de la Commune (1871), Paris suscite la méfiance du pouvoir monarchique puis républicain.
    Alors que le principe de l’élection du maire a été instauré pour toutes les communes par une loi de 1884, Paris n’élit son maire que depuis la loi du 15 décembre 1975 (appliquée pour la première fois en 1977).
  • Dans la même logique de défiance, depuis l’arrêté du 12 messidor an VIII (1er juillet 1800), les compétences en matière de police restent, pour l’essentiel, assurées par la préfecture de police de Paris. Le préfet de police est nommé en Conseil des ministres.
  • Peuplée aujourd'hui de plus de deux millions d’habitants, Paris a annexé plusieurs communes limitrophes sous le Second Empire. Elle connaît un découpage en arrondissements depuis la loi du 31 décembre 1982.
    Les maires d’arrondissement ne sont pas des maires de plein exercice, le maire de Paris élu par et parmi l’assemblée municipale délibérante qu’est le conseil de Paris ayant autorité sur l'ensemble du territoire communal.
    Ils ont un pouvoir d’avis (subventions, urbanisme), ainsi que de décision concernant les équipements de proximité à vocation éducative, sociale, culturelle, sportive et d’information de la vie locale de l’arrondissement. Paris a ainsi développé une sorte de déconcentration.
  • Cette structuration "à étage" de la municipalité se retrouve dans le mode de scrutin parisien. Les listes municipales parisiennes sont composées par arrondissement (sauf pour les quatre premiers arrondissements fusionnés par la loi du 28 février 2017). Les conseillers de Paris (siégeant à la fois au conseil de Paris et au conseil de l’arrondissement où ils sont élus) constituent le "haut" des listes de candidats présentées dans les arrondissements.
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Qu'est-ce que la métropole de Lyon créée en 2014 ?

La métropole de Lyon a été créée par la loi du 27 juillet 2014 de modernisation de l'action publique territoriale et d'affirmation des métropoles (MAPTAM). Elle fait partie des collectivités à statut particulier, au sens de l’article 72 al. 1er de la Constitution.


Une métropole installée le 1er janvier 2015

La métropole de Lyon est une nouvelle collectivité territoriale créée par la loi du 27 janvier 2014 de modernisation de l’action publique territoriale et d’affirmation des métropoles (MAPTAM) (art. 26 et s.).

Malgré son appellation, cette collectivité territoriale ne doit pas être confondue avec les métropoles créées par les lois du 16 décembre 2010 et du 27 janvier 2014, qui sont des établissements publics de coopération intercommunale (EPCI).

La métropole de Lyon est une collectivité à statut particulier (comme le prévoit l’article 72 de la Constitution), créée en lieu et place de la communauté urbaine de Lyon et du département du Rhône, qu’elle remplace sur le territoire métropolitain, depuis le 1er janvier 2015.
Information
Définition
"La métropole de Lyon forme un espace de solidarité pour élaborer et conduire un projet d’aménagement et de développement économique, écologique, éducatif, sportif, culturel et social de son territoire, afin d’en améliorer la compétitivité et la cohésion. Elle assure les conditions de son développement économique, social et environnemental au moyen des infrastructures, réseaux et équipements structurants métropolitains" (article L3611-2 CGCT).

Des compétences étendues

La métropole de Lyon exerce sur son territoire toutes les compétences exercées auparavant par la communauté urbaine de Lyon et le département du Rhône, ainsi que des compétences complémentaires en provenance des communes.

D'autres compétences sont prévues par la loi MAPTAM :
  • création et gestions d'équipements culturels ;
  • construction et entretien des réseaux de chaud et froid ;
  • construction et entretien des réseaux très haut débit ;
  • concession de distribution d'électricité et de gaz ;
  • gestion des milieux aquatiques et prévention des inondations ;
  • prévention de la délinquance et accès aux droits ;
  • participation à la gouvernance des gares ;
  • co-pilotage des pôles de compétitivité ;
  • logement ;
  • création et entretien des services pour les véhicules électriques ;
  • hygiène et de santé.
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Le statut de la Nouvelle-Calédonie

Des accords de 1988 au référendum de 2021

Les accords de Matignon-Oudinot, signés en 1988, prévoyaient une période de dix ans de développement économique, social, culturel et institutionnel avant la tenue d’un référendum d’autodétermination en 1998.

Le 5 mai 1998, un nouvel accord, l'accord de Nouméa, est signé entre l’État, les indépendantistes et les loyalistes. Il poursuit la revalorisation de la culture kanak (statut coutumier, langues...), crée de nouvelles institutions et prévoit un processus de transfert progressif et irréversible de compétences à la Nouvelle-Calédonie, dans l’attente d'un référendum d’autodétermination reporté à 2018 au plus tard.

À la suite de l'accord de Nouméa, la loi constitutionnelle du 20 juillet 1998 relative à la Nouvelle-Calédonie est promulguée (le titre XIII de la Constitution est désormais consacré à la Nouvelle-Calédonie). La loi organique du 19 mars 1999 relative à la Nouvelle-Calédonie précise son statut.

Entre 2018 et 2021, trois référendums d'autodétermination sont organisés en Nouvelle-Calédonie :
  • un premier référendum d'autodétermination est organisé le 4 novembre 2018. La victoire du non ouvre la voie d'un nouveau référendum, car la loi du mars 1999 prévoit jusqu'à trois votes en cas de victoire du "non" ;
  • un deuxième référendum, organisé le 4 octobre 2020, donne à nouveau la victoire au non. Toutefois, le score est plus serré : alors que l'écart était supérieur à 13 points en 2018 (56,7% pour le non et 43,3% pour le oui), il est de moins de 7 points en 2020 (53,26% pour le non et 46,74% pour le oui). Le scrutin a mobilisé 85,69% des électeurs en 2020, contre 80,63% en 2018 ;
  • le troisième et dernier référendum est organisé le 12 décembre 2021. Le "non" l'emporte avec 96,50% des voix. La participation à ce scrutin est de 43,87%, les indépendantistes ayant appelé au boycott.

Institutions et citoyenneté

Les institutions de la Nouvelle-Calédonie sont :
  • le Congrès ;
  • le gouvernement ;
  • le Sénat coutumier ;
  • le Conseil économique, social et environnemental ;
  • les conseils coutumiers.
L'État y est représenté par le haut-commissaire de la République.

La Nouvelle-Calédonie est divisée en trois provinces :
  • la province Nord,
  • la province Sud,
  • la province des îles Loyauté.
Les provinces et les communes sont des collectivités territoriales. Chaque province possède une assemblée délibérante et dispose de représentants au Congrès. La loi reconnaît également des aires coutumières (subdivisions spéciales, parallèles aux subdivisions administratives de la Nouvelle-Calédonie, créées par la loi organique de mars 1999).

La loi institue une citoyenneté de la Nouvelle-Calédonie. Pour pouvoir voter aux élections des assemblées provinciales et du Congrès, il faut justifier d'au moins dix ans de résidence.


Le partage de la souveraineté

La Nouvelle-Calédonie bénéficie d'un partage de souveraineté et d'une autonomie partielle.

Elle peut ainsi voter des "lois du pays" dans les domaines énumérés par la loi organique.

Cette dernière précise :
  • la liste des missions de l'État ;
  • les missions pour lesquelles il est associé ;
  • les missions qui sont progressivement transférées à la Nouvelle-Calédonie.
L'État reste compétent dans les domaines suivants :
  • le contrôle de l'immigration ;
  • la monnaie ;
  • le Trésor ;
  • la défense nationale ;
  • la fonction publique de l'État ;
  • le maintien de l'ordre ;
  • l'enseignement supérieur et la recherche.
Essentiel
Le statut spécifique de la Nouvelle-Calédonie est issu d'un long processus historique.
Les compétences sont réparties entre l'État, la Nouvelle-Calédonie, les provinces et les communes.
Après trois référendums d'autodétermination qui ont rejeté l'accès à la pleine souveraineté, des négociations sur l'avenir institutionnel de la Nouvelle-Calédonie sont en cours.

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Qu'est-ce que la collectivité européenne d'Alsace ?

Les compétences de la collectivité européenne d'Alsace

Les départements du Bas-Rhin et du Haut-Rhin ont été regroupés sous le nom de "Collectivité européenne d'Alsace" par la loi du 2 août 2019.

En plus des compétences exercées habituellement par les départements, la collectivité exerce des compétences spécifiques :
  • l'organisation de la coopération transfrontalière (avec l’Allemagne et la Suisse) sur son territoire. La collectivité européenne d'Alsace élabore, en qualité de chef de file, un schéma de coopération transfrontalière, en association avec l’État, la région Grand-Est, l’eurométropole de Strasbourg et les collectivités locales ;
  • la promotion du bilinguisme par la mise en place d'un enseignement facultatif de langue et culture régionales tout au long de la scolarité. La collectivité met en place un comité stratégique de l'enseignement de la langue allemande en Alsace ;
  • l'animation et la coordination de la politique touristique sur son territoire ;
  • la gestion des routes et autoroutes non concédées, classées dans le domaine public routier national, situées dans les départements du Bas-Rhin et du Haut-Rhin.
Information
Les origines de la collectivité

le 7 février 2013, un premier projet de création d'une collectivité unique alsacienne exerçant les compétences régionales et départementales est rejeté par référendum
le 1er janvier 2016, après la création de la région Grand-Est, un certain nombre d’élus alsaciens souhaitent donner une plus grande place institutionnelle à l’Alsace ; Jean-Luc Marx, alors préfet de la région Grand-Est, est ensuite chargé de rédiger un rapport
le 29 octobre 2018, des discussions entre élus locaux des départements du Bas-Rhin, du Haut-Rhin et des membres du Gouvernement débouchent sur la signature d’une déclaration commune visant à la création d’une collectivité européenne d’Alsace le 1er janvier 2021
L'organisation de la collectivité européenne d'Alsace

Comme pour tous les départements, l'organe délibérant de la collectivité est le conseil départemental. Les conseillers départementaux de la collectivité européenne d'Alsace sont dénommés conseillers d'Alsace.

Le siège de la collectivité est situé à Strasbourg, les séances de l'assemblée se tiennent à Colmar.

Le conseil de développement comprenant des représentants des milieux économiques, sociaux, culturels, éducatifs, scientifiques, environnementaux et associatifs est consulté sur le projet de schéma alsacien de coopération transfrontalière mentionné à l'article. Il peut être consulté par le président du conseil départemental sur tout autre projet d'acte. Il contribue à l'évaluation et au suivi des politiques publiques de la collectivité européenne d'Alsace.

Note
À noter
Les circonscriptions administratives l'État ne sont pas modifiées : les préfectures de Colmar (Haut-Rhin) et de Strasbourg (Bas-Rhin) sont conservées.

"Les services d'incendie et de secours du Bas-Rhin et du Haut-Rhin sont substitués aux services départementaux d'incendie et de secours du Bas-Rhin et du Haut-Rhin dans l'ensemble de leurs droits et obligations. Ils exercent leurs missions sur leur ressort géographique respectif correspondant aux circonscriptions administratives de l'État du Bas-Rhin et du Haut-Rhin" (article L1424-92 du CGT).
Essentiel
La collectivité européenne d'Alsace est une collectivité à statut particulier réunissant les départements du Haut-Rhin et du Bas-Rhin.
Sur ce territoire, la collectivité européenne d'Alsace exerce les compétences d'un conseil départemental et des compétences spécifiques adaptées aux particularités de l’Alsace.
"Ceux qui échouent trouvent des excuses, ceux qui réussissent trouvent les moyens
Quand un homme a faim, mieux vaut lui apprendre à pêcher que de lui donner un poisson.
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